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Voyage en Albanie : Krujë, lac Koman, Shkodër, Berat, Korçë #1

par Glose
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Né et proclamé état indépendant depuis seulement 109 ans, frontières fermées pendant les années du régime autoritaire communiste (1944-1991), l’Albanie s’ouvre depuis une dizaine d’années aux visiteurs mais pas encore au tourisme de masse.
Un pays des Balkans au bord de la mer Adriatique méconnu, candidat à l’Union européenne, où la liberté de la presse reste fragile et souffrant  parfois, en tant que destination, d’une réputation « inquiétante » injustifiée.
Depuis 4 ans, ce pays était sur ma liste, car j’étais curieuse d’explorer un état où nous sommes encore des voyageurs et non des touristes. Au même titre que l’Iran, pays visité il y a deux ans.

Mon voyage en Albanie sera raconté en deux articles.
►Ici la première partie du voyage concentrée sur l’arrière-pays : Krujë, lac Koman, Shala River, Shkodër, Berat et Korçë
►Et un second article plus axé sur la Riviera albanaise avec quelques détours: Permët, Gjirokastër, The Blue Eye, Ksamil, Butrint, Himarë, Vlorë et Tirana

 

 

○ L’ Albanie en quelques mots… ○


Si l’Albanie est un pays récent né en 1912, appartenant auparavant à l’empire Ottoman, c’est pourtant une nation ancienne de plus de 2000 ans d’histoire, avec sa propre langue et sa propre culture. Les jeunes parlent plutôt bien anglais et une partie de la population est à l’aise avec la langue italienne. Seul pays en Europe à majorité musulmane, il compte entre 70 et 80% de musulmans dont la pratique religieuse est souvent considérée comme un modèle européen. Une religion discrète ici et basée sur l’ouverture et la tolérance. En effet, 20% de la communauté musulmane est adepte du bektashisme. Un mouvement qui prône l’échange entre les différentes religions et l’égalité femmes-hommes. La consommation d’alcool et de porc n’est pas prohibée. Bref, un Islam modéré et progressiste.

 

Un pays qui a la taille de la Bretagne mais dont les temps de trajets sont longs. Très longs. En effet, il n’existe pas de vols intérieurs, les lignes de train sont peu nombreuses (je n’ai pas vu un seul rail) et vétustes et le pays est montagneux (3/4 du territoire). S’ajoute à cela qu’une partie du réseau routier est non goudronnée, peu entretenue et parsemée de nids de poule. La circulation est parfois dangereuse : la conduite des albanais a mauvaise presse compte-tenu des nombreux accidents de route. L’insécurité est d’ailleurs plutôt liée à leur conduite, sans cela le pays est safe, bien plus que la France. Il y a de nombreux autels fleuris sur la route qui ne sont pas très rassurants pour le voyageur non averti. De plus, troupeaux d’animaux et surtout chiens errants traversent la route et même l’autoroute. Sans oublier que dans les petites villes, de 18h à 21h, les Albanais pratiquent le xhiro. Une tradition où les gens se promènent sur la route principale. La prudence s’impose donc en conduite. Sur le papier, le bus est le meilleur moyen de locomotion pour voyager pas cher et en toute sécurité à travers le pays. Mais sachez qu’il part quand il veut et qu’il n’existe pas vraiment de gares routières. Autre particularité frappante découverte sur la route : on croise énormément de bâtiments inachevés ou abandonnés, assez souvent en forme de châteaux ou à l’architecture néo-classique. C’est aussi le cas en ville. Manque de financement ou constructions illégales ? Je ne sais pas…

 

 

Notre voyage pour deux personnes en Albanie:

Vols :
Paris >Munich- Munich>Tirana (Durée : 7h15 min avec une escale de 4 heures avec Lufthansa)
Tirana> Vienne- Vienne>Paris (Durée : 4h25 min avec une escale de 45 minutes avec Austrian Airlines )
493,49 € pour le vol aller-retour avec escales
Location de voiture  :
480 € pour 17 jours avec Albarent. Réserver une voiture sur un site albanais revient à quasi diviser les prix par 1,5. Il ne faut pas avoir peur de la lenteur des réponses et du manque de protocole dans la location. Un conseil : si vous avez les moyens, privilégiez un SUV ou un véhicule tout-terrain. Le budget est élevé mais si vous voulez jouer les explorateurs, cela en vaut la peine
Conversion :
Monnaie : le lek. 100 lekë  = 0,75 centime d’euros
Coût de la vie :
Prix d’un paquet de cigarettes Marlboro : 380 lekë (2,85 €), Winston : 250 lekës  (1,8 €)
Un granité : 200 lekë, un byrek (spécialité albanaise salée, à base de pâte feuilletée fourrée) : 100 lekë (0,75 centimes), une salade grecque 300 lekë (2,25 €), un sandwich sur la route 200 lekë
Un plein de diesel : 7500 lekë (57 €)
Une nuit dans une chambre privée double avec petit déjeuner : 20 €
Une nuit dans une chambre privée double haut de gamme ou luxe avec petit déjeuner :  entre 50 et 100 €
Un restaurant simple, 1 plat + 1 boisson : 3 € par personne
Un restaurant haut de gamme : 10-11 € par personne
Ticket de bus : 0,30 centimes
Laver sa voiture à Tirana : 500 lekë pour 30 minutes
Achat d’un top ou d’une robe dans les endroits touristiques : même prix qu’à Belleville ! Entre 10 et 20 €
Budget total pour 17 jours  pour une personne en se faisant plaisir avec shopping, avion, location de voiture, essence, hôtels, excusions, visites de musée, restaurants, etc. : environ 1500 €. Il est facile de tomber à 1000 € si on fait attention.

 

 

○ 17 jours en Albanie ○


On est parti fin août jusqu’à mi-septembre sans qu’un test PCR ou pass sanitaire soit exigé pour entrer. L’instauration d’un couvre-feu à minuit ne nous a pas gêné. Si ce n’est à Tirana où on aurait aimé découvrir un peu plus la nightlife que des bars fermés à 23 heures. Il faisait encore très chaud.
Il existe très peu de vols directs : dommage car Tirana est une destination méconnue
à découvrir pour son ambiance lors d’un long week-end. Ne pouvant pas tout visiter en 17 jours, nous avons dû adapter notre itinéraire routier et nous limiter à certaines étapes. La voiture reste le meilleur moyen pour moi d’explorer ce pays à condition de ne pas avoir peur du volant. Nous avons loué une voiture avec un loueur local pour plus de liberté sachant qu’il faut conduire avec prudence, éviter la nuit (surtout si la route est mauvaise et si les chiens errants l’arpentent) et ne pas avoir peur des ruelles étroites pavées et abruptes. Bref, j’ai eu mes plus belles « frayeurs routières » dans ce pays. On a quand même fini le voyage avec des jantes partiellement déboitées et le cache sous moteur à l’avant dans le coffre. Heureusement, le garagiste n’était pas cher (8 €). Tant que le pays n’améliore pas toutes ses routes menant aux destinations attractives, il n’est pas prêt pour le tourisme de masse. Et c’est tant mieux pour nous…
Les prix pratiqués sont bas pour un français. Le salaire moyen est de 300-400 €, bien plus bas que le salaire moyen mondial. Mais sachez que les prix montent même si ils restent faibles. Des plages désertes en 2018 sont à présent colonisées par des rangées de transats en 2021. En revanche, toujours pas d’invasion de MacDo à l’horizon ! En Albanie, on mange de la cuisine méditerranéenne, plutôt riche et pour pas cher du tout.
On a été très bien accueilli : le peuple albanais est souriant et même heureux de voir des étrangers. D’ailleurs connaissez-vous beaucoup de commerçants vous disant « merci » quand vous entrez dans leur restaurant ou boutique ? Au début, je pensais qu’il s’agissait d’une erreur de traduction mais non.
Le pays est safe : je n’ai jamais eu un regard de travers ni déplacé, ni senti aucune tension. Les albanaises se promènent en mini-jupe, short et débardeur donc on ne vous remarquera pas. Le seul hic : ils sont assez fans de Maître Gims ! 😛 (préparez-vous à l’entendre en soirée, journée…)

 

Bref, l’Albanie est un pays à visiter quand on a envie de dépaysement, de découvrir un bout de l’Europe de l’Est, un pays attachant et authentique, de connaître l’histoire d’une autre culture proche de la nôtre, le tout compatible avec un budget serré. (L’Albanie est une destination bon marché, il est l’un des pays les plus pauvres d’Europe…)

 

Berat, la ville au mille fenêtres

 

Mes conseils et remarques :
1. Carte SIM : arrivé à l’aéroport international de Tirana, acheter une carte SIM 20 GB, 13 euros, d’une validité de 21 jours. À la fin du séjour, j’avais encore la moitié des datas non utilisée. (penser à prendre de quoi ouvrir le compartiment SIM de son tél…)
2 Argent : retirer de préférence une grosse somme la première fois pour éviter les taxes. Préférer les banques « Credins Bank  » : ils ne prennent pas de commission. Sinon, à l’aéroport, on a retiré 10 000 lekë soit 82 euros pour une commission de 800 lekë (6.50 €)
Contrairement à ce que j’ai lu, on peut très souvent payer en euros en Albanie. D’ailleurs, ils vous annoncent toujours les prix en euros. Mais payer en lek revient moins cher: la conversion est en notre défaveur. La carte bleue est fréquemment refusée, donc avoir du cash est indispensable. Les albanais parlent « en centaines de lekë ». Quand ils annoncent 20, il faut entendre 2000 lekë.
3 Marchandage : éviter de marchander dans les bazars : ce n’est pas dans la culture. De plus, les prix ne sont pas à la tête du client. Ils sont généralement les mêmes pour tous, touristes ou locaux, même s’ils ne sont pas indiqués.
4 Google Maps : il faut aussi se méfier de Google Maps, qui risque de vous envoyer sur des pistes de cailloux ou d’ignorer l’existence de routes praticables. Mais Google Satellite est ton meilleur ami en Albanie. Si avant de partir vous téléchargez la carte sur Google pour la consulter hors ligne, sachez qu’elle ne fonctionne qu’en mode GPS voiture. À pied non…
5 Parkings : après avoir garé votre véhicule, vous risquez de voir surgir un homme de nulle part. Il ne portera ni badge, ni uniforme et vous demandera de l’argent. Bien qu’il n’y ait pas forcément d’indication mentionnant un parking payant, il est bien le gardien, et il ne trichera pas sur le prix. Il faut faire confiance. Ce genre d’arnaque n’a pas cours en Albanie.
6 Restaurants : ne soyez pas surpris si à votre arrivée on vous dit « merci ». C’est pour eux une façon de vous dire qu’ils sont reconnaissants que vous vous soyez déplacé jusqu’à eux. Très souvent, les restaurants ne proposent pas de dessert. J’avais lu qu’il fallait anticiper sa faim pour le restaurant, qu’on pouvait attendre 1 heure. Personnellement, je n’ai jamais eu autant d’attente (environ 25 minutes dans le pire des cas)
7 Hôtels : le check-out est souvent à 11 heures et non à 12 heures
8 Vin : il existe du vin albanais mais on le trouve peu sur les cartes et dans les rayons. Les albanais semblent préférer mettre en avant le vin italien, qui est presque au même prix qu’en France. Amateurs de spiritueux, essayez donc le brandy ou le konjak Skënderbeu  !
9 Toilettes : évitez de jeter du papier dans les wc…

 

Mon parcours en Albanie :
Jour 1  Krujë
Jour 2 Shkodër
Jour 3 Lac Koman
Jours 4-5 Berat
Jour 6 : Lac d’Orhid et Korçë
Jour 7 :  Kadiu Bridge, Benja Thermal Baths, Përmet et Gjirokastër
Jours 9-10 : TheBlue eye et Ksamil
Jour 11 : Butrint
Jours 12-13 : Himarë
Jours 14-16 : Dhermi et Vlorë
Jour 17 : Tirana

 

Pour avoir une vision plus « vivante » de ce voyage, je vous invite à consulters les 3 stories en Une du compte Insta @glose. Elles sont nommées « Albania 1″, Albania 2″ et Albania 3 ».
Pour certaines ville mentionnées ci-dessous, je vous liste les hôtels dignes d’intérêt que j’avais repérés sur place ou sur internet.

 

Étape 1 : Krujë

Si Krujë n’était pas à 25 minutes de l’aéroport en voiture et si nous n’avions pas eu l’intention d’aller au lac Koman, ajouté au planning à la fin de l’organisation du voyage, je n’y serais pas allée. Je n’avais pas prévu d’aller dans le Nord.
La route pour aller jusqu’à Krujë est bonne. Seuls des chiens abandonnés nous ont fait peur en la traversant la nuit. L’un d’entre eux a surgi des ténèbres, fonçant vers la voiture en aboyant. Mais ne vous y trompez pas: parmi les très nombreux chiens que nous avons croisés là-bas, aucun n’était agressif. Imprudents, oui, méchants, non. À la fin de notre parcours, Google Maps s’est trompé et nous a envoyés sur des sentiers impraticables et un cul de sac. On a du faire demi-tour sur un étroit passage bordé d’un énorme trou. Je suis sortie de la voiture pour guider. Une heure seulement que je suis en Albanie, le ton est donné. Je suis crevée par le voyage, on approche du couvre-feu et nous sommes stressés par l’état des routes et par la présence de chiens errants. On finit par retrouver le bon chemin sans Google à l’aide des panneaux indicateurs : ce soir on dort sur les remparts du château de Krujë, à Rooms Emiliano.
Il est 22h56 quand on arrive dans le vieux bazar désert. C’est magnifique : l’endroit fait déco de chalet avec une touche années 1970. On nous attend avec le sourire à 200 mètres du château sur le parking. Le lendemain, on petit-déjeune sur les vestiges des remparts du château. Le serveur apporte un plateau composé de fromages de brebis, tomates, concombres, thé, gâteau, pain, miel, beurre et confiture. La base qu’on retrouvera partout ailleurs, avec quelques variations. L’endroit a un petit côté insolite, agréable, une belle vue dans un lieu historique… mais je suis dérangée par les dizaines de guêpes autour de l’assiette.
Puis on visite les extérieurs du château de Krujë, qui abrite le musée du héro national : Skanderbeg. On poursuit avec le bazar de Krujë qui nous plonge dans l’ambiance folklorique albanaise : des centaines de tapis, des mugs aux portraits de Mère Teresa ou de l’ancien dictateur Enver Hoxha, des mini-corans vendus avec des mini-bibles de poche, des tenues traditionnelles, des vestiges de l’ère communiste, etc. Il y a aussi quelques boutiques d’antiquités et d’artisanat. Le bazar est pittoresque, joli, encadré par les fortifications. La carte postale est attractive. Dommage qu’il n’y ait pas plus de produits artisanaux. Les touristes ne semblent pas beaucoup acheter, les étals ont malheureusement tendance à se ressembler. Je suis repartie avec un tapis à 8 €.
Lorsque nous quittons l’endroit en voiture, nous roulons au pas car il n’y a pas de trottoir et les rues sont envahies de promeneurs et de troupeaux de chèvres. Le lieu n’est pas adapté à la circulation mais nous verrons que dans d’autres villes, les albanais n’ont pas peur de conduire dans des chemins étroits, historiques et bondés.
MON AVIS : à voir si on reste longtemps en Albanie. Le château et le vieux bazar sont dignes d’intérêt mais pas suffisamment si on ne reste qu’une semaine.

 

19,55 € la chambre soit 2500 lekë avec petit-déjeuner inclus, chez Rooms Emiliano

ROOMS EMILIANO Castle of Kruja

ROOMS EMILIANO Castle of Kruja

Krujë

Le château de Krujë

Le château de Krujë

Le château de Krujë est un symbole de la résistance héroïque en Albanie, théâtre de la rébellion de Skanderbeg contre l’empire ottoman au xve siècle. Il défendit la région jusqu’à sa mort. Un musée lui est d’ailleurs consacré. À l’intérieur du château se trouvent aussi la Teqe de Dollme du Bektachi (une secte soufie islamique), les vestiges de la mosquée du sultan Fatih Mehmed et son minaret, un musée ethnographique et un bain turc.

Le château de Krujë Le château de Krujë

Le bazar traditionnel de Krujë

Le bazar traditionnel de Krujë, vieux de 450 ans, est devenu un marché de souvenirs touristiques, d’artisanat et d’antiquités

Le bazar traditionnel de Krujë Le bazar traditionnel de Krujë

On trouve côte à côte des mugs à l’effigie de Mère Teresa, d’Enver Hoxha, et des statuettes de Skanderberg…

 

 

Étape 2 : Shkodër

C’est sur l’autoroute menant à Skhodër qu’on est tombés sur trois chiens sur les voies. On a même vu une personne âgée à vélo. C’est assez surprenant et dangereux…
On s’est arrêtés deux jours à Shkodër pour voir le fameux lac artificiel Koman. On a logé une nuit dans une auberge de jeunesse, « The Wanderers Hostel » qui se situe dans le centre-ville. Les jolies rues désertes de Shkodër au beau milieu de l’après-midi m’ont fait penser à une petite ville du Mexique : Valladolid. C’est une belle surprise. On s’est restaurés rapidement pour 700 lekë (une pizza, un byrek aux épinards, une bière et un Spritz, le tout pour 5 €) dans une chaleur étouffante. On comprend pourquoi les rues sont quasi désertes. J’étais habituée au port du masque, il m’a fallu du temps pour m’accoutumer à l’oublier dans ce pays où il est très peu utilisé. On ne l’a porté ni dans le mini-bus pour se rendre au lac ni dans les magasins et encore moins dans la rue. Dans les rues, placides, les chiens errants sont groupés et allongés à même le sol.
En fin d’après-midi, la ville s’anime et reprend vie. Les femmes sont plutôt coquettes et court-vêtues. Du haut du minaret, est diffusé le chant du muezzin qui est relayé par les cloches et les musiques électro-latino des bars. On a dîné au restaurant Peja (traditionnal slow food), recommandé par l’Hostel. On a commandé des assiettes mixtes de spécialités (fergese, moussaka, fromage, légumes marinés, omelette + un lemon soda et une bière pour 1500 leks (12 €).
La deuxième nuit, on l’a passée à l‘Hotel Legjenda, un camping de luxe éloigné de la ville mais à 10 minutes de deux incontournables : la citadelle Rozafa et la Mosquée de Plomb. Je ne m’attendais pas à un si bel endroit, à dormir dans un chalet aussi charmant. On se serait crus dans un conte de fées. Bref, cet établissement est dans le top 3 de mes hôtels préférés du séjour.
Le lac de Skadar serait aussi à voir…
MON AVIS : Shkodër ne devait être pour nous qu’une étape pour partir découvrir le lac Koman, elle s’est révélée être la bonne surprise. J’ai adoré le petit centre-ville, son ambiance, ses soirées animées qui démarrent en fin d’après-midi.

La vieille ville de Shkodër, Albanie

La vieille ville de Shkodër : un décor de cinéma ?

La vieille ville de Shkodër, Albanie

"The Wanderers Hostel", Shkoder, Albanie

22 € la nuit dans une chambre privée avec petit-déjeuner inclus au « The Wanderers Hostel » Albanie.  La bouteille d’eau est à 50 lekë. Deux boissons alcoolisées 220 lekë (1, 80€  les deux boissons). On nous a offert le raki.

 

Shkodër est la cinquième plus grande ville d’Albanie. Située à la frontière du Monténégro, au bord du lac de Skadar, Shkodër fut fondée il y a de cela 2000 ans

Les religions semblent cohabiter en harmonie…

Lc Waikiki, Albanie

La grande surprise : tomber sur un LC Waikiki, marque célèbre dans les années 90′ qui a disparu en France mais qui existe encore en Albanie

Okseti à Shkodër

Okseti à Shkodër : j’ai adoré cette boutique de produits entièrement réalisés à la main au crochet. Ils font de tout : sacs, accessoires, habits…

Hotel Legjenda, Shkodër, Albanie

L’Hôtel Legjenda est situé à 1,9 km du château de Rozafa et à 3,4 km du lac de Skadar. Il dispose d’un bar, d’un restaurant, d’une piscine extérieure et d’une air de jeu pour les enfants. On peut soit choisir de séjourner dans l’un des chalets (ce que nous avons fait), soit à l’hôtel soit au camping. 51€ la nuit dans le chalet à l’hôtel Legjenda. Le petit-déjeuner n’est pas compris. C’est 4€ par personne C’est un lieu charmant où l’on se sent en vacances

 

l'hôtel Legjenda, Shkodër

On se croit dans un conte de fées ici…

Chalet de l'hôtel Legjenda, Shkodër Chalet de l'hôtel Legjenda, Shkodër

Ce chalet est un coup de cœur :  l’hôtel Legjenda mériterait un article à lui tout seul…

'hôtel Legjenda, Shkodër

l’hôtel Legjenda vu de la citadelle. Notre chalet est caché dans la forêt en haut à gauche

hôtel Legjenda, Shkodër

Les extérieurs de l’hôtel

Restaurant, hôtel Legjenda, Shkodër

La jolie terrasse du restaurant Restaurant, hôtel Legjenda, Shkodër

La déco du restaurant est typiquement albanaise

Restaurant, hôtel Legjenda, Shkodër

Au bar,  le cocktail vaut 5 euros. Au restaurant, nous avons commandé un filet de bœuf Stroganoff, des côtes de porc, de la bière et du vin pour 17 euros (2100 lekë)

Restaurant, hôtel Legjenda, Shkodër

Piscine ouverte 24h/24 petit dejeuner, Restaurant, hôtel Legjenda, Shkodër

la citadelle de Rozafa

La citadelle de Rozafa est nichée au sommet de la colline Tepe, à une altitude de 130 mètres. Elle fut construite vers l’an 350 avant Jésus-Christ. On y profite du magnifique panorama sur la ville…

La Mosquée de Plomb, Shkodër La Mosquée de Plomb est une mosquée du XVIIIᵉ siècle construite à Shkodër, en Albanie sous l’empire ottoman

La Mosquée de Plomb est une mosquée du XVIIIᵉ siècle construite à Shkodë La citadelle de Rozafa

La citadelle de Rozafa La citadelle de Rozafa

 

 

Étape 3 : Lac Koman et Shala River

La croisière sur le lac artificiel de Koman (Komani lake), créé entre 1979 et 1988 sur la rivière Drin dans le nord de l’Albanie, est réputée magnifique. Un incontournable en Albanie, souvent comparé aux fjords scandinaves. Convaincue par les commentaires et les clichés extraordinaires qui m’attendaient, j’ai cédé. Même si je n’étais pas très motivée à intégrer cette escapade dans mon parcours, je ne regrette rien: sans elle, je ne serais jamais allée à Krujë ni à Shkodër, ville que j’ai adorée.
Nous ne l’avons pas traversé en entier, et tant mieux: une heure de croisière m’a suffit. En effet, comme nous devions revenir à Shkodër le soir, The Wanderers Hostel, qui nous a planifié l’excursion, nous a proposé de faire une halte à Shala River au lieu de continuer en bateau jusqu’au bout, pour éviter un très long aller-retour. La plupart des voyageurs qui font la traversée complète sont débarqués à Fierzë, d’où ils poursuivent leur route dans les montagnes, ce qui n’était pas notre objectif. Shala River fut une belle surprise. Ce petit archipel d’ilots et de plages de galets, bordées par les eaux claires et peu profondes de la rivière, sobrement aménagées avec des chaises longues, des buvettes et un restaurant (constructions en bois), se
distingue par les clapotements d’une eau cristalline et la majesté abrupte des montagnes qui le dissimulent comme un refuge secret. Impossible d’y accéder autrement que par un petit bateau. On peut même dormir ici, à Eagles Land.
MON AVIS : je n’ai pas été sous le charme, je me suis ennuyée lors de la traversée. J’ai vu bien plus beau : le lac Inle par exemple en Birmanie. Le dépaysement est plutôt venu du bateau. On a réalisé la traversée avec seulement des albanais. Aucun étranger. En revanche, j’ai apprécié de passer l’après-midi à Shala River. Vu l’état de la route et la vitesse à laquelle le conducteur roulait, nous nous sommes vite rendus compte que le mini-bus pour nous amener au ferry était un choix avisé. Et le chaos à l’arrivée… il est presque impossible de se garer à proximité (l’endroit est étroit et se situe directement en sortie d’un long tunnel). Ne prenez votre voiture que si vous avez l’intention de faire la traversée avec !

Lac Koman, Albanie

Départ de la centrale hydroélectrique de Koman. Jusqu’à Fierzë, le voyage dure en moyenne quatre heures en fonction des arrêts

Lac Koman, Albanie

Lever à 5h du matin, pour être prête à partir à 6h30. Le bus est finalement parti à 7h02. Arrivée à 8h50 au ferry. Le bateau est parti à 9h22. Le retour depuis Shala River est prévu à 15h00. On arrive à Shkodër vers 19h00. Le retour a été très sport. L’excursion a coûté 9200 lekë pour deux personnes avec le bus, la croisière et le déjeuner compris. Soit 35 € par personne.

Lac Koman, Albanie

Lac Koman, Albanie

Le bateau navigue entre les parois rocheuses verticales reliées à la vallée de Valbona, au cœur des Alpes albanaises

Arrivée à Shala River…

Shala River, Albanie

Shala River, Albanie

Shala River, Albanie

 

Shala River, Albanie

Shala River, Albanie Shala River, Albanie Shala River, Albanie

Certains endroits sont dans leur jus…

Le repas comprend : soupe + poisson ou poulet grillé…

Lac Koman, Albanie

 

 

Étape 4 : Berat

Bérat, inscrite au patrimoine de l’Unesco, est surnommée la ville au mille fenêtres. Je n’ai visité que la vieille ville et non la ville moderne en deux jours. Pour moi, elle se situe sur trois niveaux :  la ville moderne en bas, la vieille ville un peu en hauteur et la citadelle de Berat, au sommet de la colline, encore habitée.
La vieille ville est coupée en deux quartiers, séparés par la rivière Osum : Mangalem, l’ex-quartier musulman, et Gorica, l’ex-quartier chrétien. Mangalem est le plus accueillant et le mieux entretenu. Gorica semble un peu désert en comparaison, mais il conserve un charme indéniable. A Mangalem les rues sont pavées comme elles l’étaient à l’époque ottomane. On y trouve de nombreux commerces, bars, restaurants et hôtels. A Gorica, le sol est essentiellement constitué de chemins de terre (les pavés détruits n’ont pas été refaits) et vous n’y trouverez que peu de commerces, à part quelques hostels et BnBs. Je n’y suis restée qu’une demi-heure, contrairement à Mangalem où l’on a envie de flâner. Mais le quartier très rustique a un potentiel. À revoir dans 10 ans peut-être…
Il m’a fallu 4 heures pour visiter la citadelle de Berat sans m’arrêter au musée ethnographique ni le Musée de l’iconographie Onufri. Elle est extrêmement bien conservée et encore habitée. Ce qui participe sans doute son charme. Elle offre une magnifique vue panoramique sur la ville. Bref, c’est un must à voir !

MON AVIS : Bérat est ma ville coup de cœur en Albanie. J’ai adoré visiter Mangalem la nuit, l’ambiance est particulière, hors du temps. On a choisi de séjourner dans une vieille maison sur les hauteurs de Mangalem chez l’habitant. Il a été difficile d’y accéder en voiture mais on n’a pas le choix si on veut loger dans la vieille ville. Il ne faut pas avoir peur de reculer en descente sur des rues très étroites. Notre hôte a fini par nous aider à garer la voiture. On a été par la suite récompensés par la majestueuse vue de la chambre sur la vieille ville au coucher du soleil et le chant du Muezzin qui se diffuse harmonieusement. En face de notre balcon, d’Est en Ouest, trois minarets, soit trois Muezzins qui se relayaient, formant presque une chorale. Le plus beau chant du voyage. Si on a le temps, je conseille d’y rester au moins 3 jours pour visiter la ville et ses alentours.

Les hôtels repérés sur place dans la vieille ville dans le quartier de Mangalem mais aussi sur internet : Hotel Mangalemi, Hotel Guva Mangalem et Hotel Onufri. À Gorica, il y a plus de guesthouses et hostels pour backpakers. Notez qu’il est également possible de loger dans la citadelle. Hors de la vieille ville, l’hôtel Colombo est également remarquable et domine la ville moderne. Sur internet, j’ai remarqué : Hotel Klea, Hotel Ansel, Hotel Belgrad Mangalem, Guesthouse Emiljano, le Portik Hotel et Hotel Kalaja
Restaurants : Lili, traditional food (11€ le repas à deux), Antigoni (21€ le repas à deux)
Bars :  rooftop Guva (très beau rooftop qui domine la vieille ville), et bars dans la citadelle de Berat
A voir : à 1 heure de Berat, le canyon de l’Osum et cascade de Bogovë. Si on a le temps : dans la ville moderne Bulevardi Republika, une longue et large promenade piétonne bordée d’arbres et de terrasses de cafés.
A lire : Berat, destination Berat

Rezidenca Aurel, Berat. 25 € la nuit avec petit-déjeuner compris. On dort chez l’habitant !

 

 

Berat, ville au mille fenêtres

Vue depuis le balcon la chambre

 

Le petit-déjeuner traditionnel et sa vue…

Bienvenue dans le quartier de Mangalem…

Le restaurant chez Lili : un must à ne pas louper ! Il faut réserver car cette charmante maison familiale au cœur du quartier Mangalem n’a que 6 tables. Il propose une cuisine traditionnelle berati, fait-maison et excellente. On a l’impression d’être l’invité d’un repas familial. Lili parle plusieurs langues dont le français. C’est un personnage enthousiasme haut en couleur qui déploie une énergie surhumaine pour vous accueillir. Il vous offrira le raki en fin de repas et trinquera avec vous ! On a commandé le fameux fergesë (ricotta, œuf, ail, purée de tomates) et des aubergines farcies. On était aux anges ! 

Berat, quartier de Mangalem...

Berat, quartier de Mangalem… Berat, quartier de Mangalem, Albanie Berat, quartier de Mangalem, Albanie

Mangalem, la nuit

Berat, quartier de Mangalem, Albanie

Mangalem, le jour

Berat, quartier de Mangalem, Albanie Berat, quartier de Mangalem, Albanie Berat, quartier de Mangalem, Albanie Berat, quartier de Mangalem, Albanie

Entrée de la citadelle de Berat

la citadelle de Berat, Albanie

Surmontant la colline de Mangalem à 187 m d’altitude, la citadelle, fortifiée par les Illyriens 500 av. J.-C., est un des joyaux du tourisme en Albanie. La ville a été menacée par le dernier fils du roi de France Louis VIII : Charles Ier d’Anjou.
Le quartier de la citadelle comporte de nombreuses églises byzantines et plusieurs mosquées construites sous l’ère ottomane.
La citadelle est habitée : c’est un petit village paisible aux ruelles pavées. On y croise des grand-mères vendant des tricots et des nappes en crochet. Elle offre une vue époustouflante sur la vallée de l’Osum, la ville moderne et Gorica. J’ai passé 4 heures à la visiter tellement j’étais sous le charme.

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L’église orthodoxe Sainte-Trinité  à l’intérieur de la Citadelle de Berat

L'église orthodoxe Sainte-Trinité  à l'intérieur de la Citadelle de Berat à l'intérieur de la Citadelle de Berat

Gorica Dans les rues de Gorica, Berat

Dans les rues de Gorica Dans les rues de Gorica, Berat Dans les rues de Gorica, Berat

Guva, à Mangalem Le restaurant Antigoni dans le quartier de Gorica

 

Le restaurant Antigoni et sa belle terrasse dans le quartier de Gorica offre une vue exceptionnelle sur la rivière et sur Mangalem. On s’est régalés à tous les niveaux : le lieu, la vue, la qualité des plats… magique ! On s’attendait à payer assez cher au vu de la finesse de la table et du cadre presque luxueux, du service exceptionnel dans ce site classé où se niche le restaurant. Eh bien non : environ 10 euros par personne avec entrée (plateau de fromages pour deux impossible à terminer), deux plats chauds, un dessert partagé, du vin, et un konjak…

 

Étape 5 :  sur la route…

Les arrêts sur la route réservent des surprises insolites. On a découvert à l’arrière d’un restaurant, un mur en briques éventré et rebouché… par une télévision ! Mais aussi un stand de tirs à la carabine sur la route face au lac d’Orhid. Faut pas avoir peur des balles perdues. Free style
Si on a vu le village de Lin, on n’a pas eu le temps de s’arrêter à Pogradec, une station balnéaire dans la Préfecture de Korçë.

 

C’est une première : un stand de tirs placé sur le bord de route Lin, un petit village de pêcheurs tranquille en bordure du Lac d'Ohrid.

Lin, un petit village de pêcheurs tranquille en bordure du Lac d’Ohrid. Ce dernier sépare l’Albanie de la Macédoine qu’ont voit au loin. Il est aussi l’un des lacs les plus vieux du monde avec le Titicaca et le Baïkal

 

Étape 6 : Korçë

Korçë fut un sacré détour dans notre parcours. Mais « le petit Paris », comme on la surnomme parfois, avait une excellente réputation. Le Petit Futé, par exemple, la désigne comme leur plus grand coup de cœur albanais. Je me suis dit pourquoi pas une nuit-un jour. En cherchant un hôtel, je fus surprise par la qualité globale de l’offre. Ce fut la ville où je n’ai pas réussi à me décider tellement je voulais tout essayer. J’ai fini par me décider pour le Barba Boutique Hotel après un ballotage tendu avec le Design IN Gallery Hotel & Spa. Choisir fut un crève-cœur. On s’est fait plaisir en prenant une suite de 45 m² à 120 euros avec bouteille et petit-déjeuner compris. C’est l’hébergement le plus cher du séjour, dans un hôtel boutique familial de luxe, et effectivement on ne fut pas déçus: la chambre la plus photogénique et instagrammable et le meilleur petit-déjeuner. Le seul hic : il est assez excentré. Pour ce qui est des particularités de la ville en comparaison des autres lieux albanaises visités, j’y ai vu de la mendicité (pourtant rare ailleurs) et un plus grand mélange ethnique. Insolite : on y croise des charrettes tirées par des chevaux comme (vrai) moyen de locomotion (non touristique).

MON AVIS : C’est la ville dont j’attendais le plus en Albanie, et ce fut une déception. Mise à part la magnifique église orthodoxe (que n’aime pas le Petit Futé, qui la compare à un chou à la crème alors même qu’elle trône fièrement sur la couverture du guide de poche !), je n’ai pas été sous le charme de Korçë. J’ai même préféré Tirana pour son ambiance urbaine alors que la ville me paraissait austère et sans intérêt. Korçë par contre, n’est pas austère, le joli quartier du vieux bazar aurait pu faire la différence. Il a été réhabilité, mais n’abrite pour l’instant presque rien d’autre que des bars. L’ambiance a un petit côté « bobo de l’Europe de l’Ouest », et pour un bazar, ça manque cruellement de petits commerces et d’artisanat local. D’autant plus que dès qu’on quitte la place centrale, la plupart des bâtiments y sont encore fermés, sinon à l’abandon. Dommage, l’endroit a du potentiel. A noter, parmi les centres d’intérêt de la ville: il existe deux caravansérails encore d’époque où l’on peut passer la nuit.

Hôtels à réserver vus sur internet : Royal Suite Korca, Vila 1, le HANI I PAZARIT Boutique Hotel (un de mes coups de cœur), Bohemian Sophie Korce, Vila Eden Boutique Hotel, Belle, Littleparis, Vila Ebel, Korça Boutique Hotel et IN Gallery Hotel & Spa (j’étais à deux doigts de choisir celui-là pour la chambre double avec vue sur la cathédrale)
A lire : things to do in Korça

Barba boutique hotel, Korçë

L’hôtel est superbe. Il mériterait aussi son propre article ! Barba boutique hotel, Korçë

J’ai découvert dans cet hôtel les Petulla, des beignets albanais 

Barba boutique hotel, Korçë

 

Barba boutique hotel, Korçë

Barba boutique hotel, Korçë

La suite Deluxe avec Lit King-Size

Barba boutique hotel, Korçë

 

Barba boutique hotel, Korçë

 

Barba boutique hotel, Korçë

 

Eglise orthodoxe Korçë

Cathédrale orthodoxe : église de la résurrection du Christ, Korçë, 1994. En face se trouve le monument national du Combattant, statue du sculpteur Odhise Paskali Eglise orthodoxe : église de la résurrection du Christ, Korçë

Pour moi, c’est la plus belle église vue en Albanie. Pas pour le petit Futé ! Eglise orthodoxe : église de la résurrection du Christ, Korçë

À l’intérieur de la cathédrale…

Eglise orthodoxe : église de la résurrection du Christ, Korçë

Dans la ville moderne : le théâtre 

Dans le quartier du vieux bazar de Korçë 

Dans le quartier du vieux bazar de Korçë 

Dans le quartier du vieux bazar de Korçë  Dans le quartier du vieux bazar de Korçë  Dans le quartier du vieux bazar de Korçë  Dans le quartier du vieux bazar de Korçë 

Dans le quartier du vieux bazar de Korçë 

La plupart des boutiques sont closes…

mosquée, Dans le quartier du vieux bazar de Korçë 

 Korçë 

Sur les grands boulevards…  Korçë 

FindFour, un des restaurants branchés de la ville

Byrek du restaurant FindFour, Korçë

Byrek du restaurant FindFour

 

La suite du voyage sur : « Voyage en Albanie : Gjirokastër, Ksamil, Butrint, Himarë, Vlorë, Tirana #2« 

 

2 commentaires

Yoan 6 mai 2022 - 18 h 24 min

Bonjour
Je prépare mon voyage pour cet été
Est ce que la route Berat Permet en passant par korcé peut se faire dans la journée, ça peut faire un gros périple mais elle me tente bien car apparement korce à Permet est très joli

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Glose 6 mai 2022 - 18 h 52 min

1/ La journée va être difficile. Les routes sont plus longues que ce qu’indiquent Google map. Je ne le conseillerais pas mais tout est faisable.
2/ Korce à Permet est joli oui ! Mais c’est aussi la pire route qu’on a faite au niveau de l’état : beaucoup de trous et nids de poule (on roule entre 20 et 40 km/h). De Korce, on est parti à 11 heures. On est arrivé vers 17 heures à Kadiu Bridge à côté de Permet, car Google nous avait indiqué le mauvais chemin. 1 h30 de perdue…

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