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Voyage en Albanie : Gjirokastër, Ksamil, Butrint, Himarë, Vlorë, Tirana #2

par Glose
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Sommaire

Seconde partie de mon voyage en Albanie…
On quitte l’arrière-pays pour se rapprocher de la côte Adriatique et de la la mer Ionienne avec un arrêt à Permët et surtout Gjirokastër, ville inscrite au patrimoine de l’Unesco. Une semaine pour découvrir et longer la Riviera Albanaise et se remettre de ses émotions après avoir bien exploré une Albanie plus traditionnelle et authentique !

► Pour retrouver mon introduction sur l’Albanie, mes conseils, mes remarques, le coût du voyage, je vous invite à d’abord lire : « Voyage en Albanie : Krujë, lac Koman, Shkodër, Berat, Korçë #1« .

► Pour avoir une vision plus « vivante » de ce voyage, cliquez sur les 3 stories en Une du compte Insta @glose. Elles sont nommées « Albania 1″, Albania 2″, Albania 3 ».
► Pour certaines villes, je vous mentionne les hôtels repérés sur place ou sur internet, dignes d’intérêt.

 

 

○ Rappel : mon parcours de 17 jours en Albanie ○


 

Mon parcours en Albanie:
Jour 1  Krujë
Jour 2 Shkodër
Jour 3 Lac Koman
Jour 4 Berat
Jour 6 : Lac d’Orhid et Korçë
Jour 7 : Kadiu Bridge, Benja Thermal Baths, Përmet et Gjirokastër
Jour 9 : The Blue Eye et Ksamil
Jour 11 : Butrint
Jour 12 : Himarë et Porto Palermo
Jour 14 : Dhermi et Vlorë
Jour 17 : Tirana

 

La route de Korçë à Gjirokastër est en grande partie bien entretenue…

Deux exemples du mauvais état des routes et un autre de bâtiment abandonné sur la route…

 

 

Étape 7 : Përmet, Kadiu Bridge, Bënjë et ses bains thermaux

On est parti de Korçë, région proche de la Macédoine pour arriver à Gjirokastër en longeant la frontière grecque. Six heures de route en comptant les stops et les erreurs d’itinéraire qui nous ont fait faire demi-tour…

Située sur le trajet, je voulais découvrir les alentours de Përmet. Réputée pour son hospitalité, la petite ville surnommée « la ville des roses » n’a pas grand intérêt. Seul le rocher géant (Guri i Qytetit) après le pont de la ville est remarquable. Il a la taille d’un immeuble de sept étages, son emplacement est improbable ! Pour trouver Bënje et ses bains de sources chaudes, Google Maps nous a bien berné. Il nous a envoyé sur une piste délabrée. On a poussé la Škoda au plus loin jusqu’à se rendre compte de notre erreur et du risque d’abîmer la voiture à cause des nids de poule. On a rebroussé chemin pour se rendre à l’office de tourisme de Permët qui était fermé. On a demandé à quelques habitants comment se rendre à Kadiu Bridge. Ne parlant pas anglais, ils nous ont juste informé qu’un bus y allait le lendemain matin sans donner plus de précisions. Mais nous étions attendus à Gjirokastër, c’était maintenant ou jamais. L’heure tournait, on a décidé de renouveler l’essai et de perdre une heure supplémentaire en retournant sur nos pas (on roule entre 20 et 40 km/h). On a scruté les panneaux de direction et indiquer une nouvelle destination sur Google. Et ô miracle : on a fini par trouver les bains et le très vieux Pont Ottoman au creux d’une vallée !
L’endroit n’est pas aménagé, seul deux bassins paraissent être moulés par la main de l’homme. Je n’ai pas été très rassurée de traverser le pont sans cordon de sécurité sur la pierre polie par le temps…
Sur le chemin du retour, nous avions pris un vieil homme en auto-stop. Les routes sont longues, il est resté avec nous 45 minutes. On n’a refusé son billet mais on ne contrarie surtout pas un albanais !
MON AVIS : un moment hors du temps en Albanie qu’on a eu peu le temps d’apprécier car nous sommes arrivés vers 17 heures. Nous sommes partis vers 18 heures pour pouvoir profiter de la soirée à Gjirokastër.
À faire absolument si vous êtes dans la région. Pas une priorité si vous devez faire des kilomètres en voiture juste pour ça…

 

Kadiu Bridge, Albanie

Enfin arrivée sur ce joli site naturel !

Kadiu Bridge, Albanie Kadiu Bridge, Albanie

Kadiu Bridge a été construit au 18e siècle

Bënjë et ses bains thermaux

Bënjë et ses bains thermaux

Les eaux avoisinant les 26-32 °C, possèdent des propriétés thérapeutiques pour guérir des rhumatismes 

Bënjë et ses bains thermaux

Bënjë et ses bains thermaux

 

 

Étape 8 : Gjirokastër 

Arrivée à l’entrée de la ville, vers 19h30, je reçois un message de notre logeur de Stone Rooms 1850 : « Hello thank you for your reservation! ATTENTION! (if you are by car) The main roads in bazar are under re-construction so please dont trust google maps, please follow this line of steets: Bulevardi 18 shtatori Doktor vasil laboviti Ismail kadare Do not follow astrit karagjozi-it is blocked! Shezai como Gjin bue shpata(turn on right at the tunnel) Elvia celebi(the road to the castle) Mufit reso There is a red door nr 6 on the right Thank you ,you are welcome! »
J’ai eu assez de mal à séparer le nom des rues listées à la suite, sans mention de numéro. Bref, on a non seulement galéré en recevant ce message mais le stress est monté d’un cran lorsqu’on a compris qu’il fallait bien faire la montée en voiture dans un virage pavé. Bonjour les manœuvres en marche arrière en pleine descente quand des voitures albanaises vous klaxonnent et que la voiture n’arrivant pas à grimper la côte, se met à reculer malgré le pied sur l’accélérateur. J’ai eu de belles palpitations. D’ailleurs, j’ai insisté pour descendre de la voiture, la garer en bas de la ville et monter les bagages à pied. J’ai vraiment cru qu’on allait avoir un accident. J’étais tellement paralysée par la peur que je n’ai pas eu le déclic de photographier cette montée de l’enfer, moi ! Finalement, notre hôte nous a guidé pour la garer. La voiture n’a plus bougé d’un pouce jusqu’à notre départ…

Le lendemain, on a visité le vieux centre-ville de Gjirokastër, ville inscrite au patrimoine de L’UNESCO située à 36 km au nord de la Grèce. Ville ottomane très bien préservée, les maisons de pierre, appelées les « Kulle« , « s’empilent » en hauteur. Elles n’ont pas de fenêtres au rez-de-chaussée et offrent des balcons en encorbellement. On est charmé par les maisons biscornues qui se dévoilent dans les ruelles pavées…

Une « Kulle » (kullë signifiant « tour » en turc). Ces maisons-tours fortifiées appartenaient aux membres de l’administration ottomane et aux riches marchands.

 

MON AVIS: avec Berat, Gjirokastër est une étape incontournable pour un voyage en Albanie. Si la citadelle n’est pas aussi belle que Berat, elle reste un édifice à voir. L’entrée du château est de 400 lekë. 

 

Hôtels et guesthouses repérés sur internet:  l’Hotel Argjiro, Guesthouse Mele, Stone City Hostel, Old Bazaar 1790, Hotel Gjirokastra, Hotel Bebej Tradicional, Hotel Praga
Sorties : je recommande le restaurant « Taverna Tradicionale » et le « Te Kubé » pour le teatime. Il existe une scène en bas du château où se sont produits des groupes lors de notre séjour. En hauteur, un bar extérieur permet de profiter du spectacle
À voir : le vieux Bazar, la citadelle de Gjirokastër, la maison d’Ismail Kadaré, Skenduli house, Maison Zekate, la Mosquée du Bazar, le musée ethnographique. Si vous avez le temps, à 17 km de Gjirokastër, se trouve le « Parku arkeologjik Antigone »

 

The Stone Rooms 1850, Gjirokastër

La porte d’entrée de The Stone Rooms 1850, 22€ la nuit sans petit-déjeuner. Un supplément de 2€ est demandé

The Stone Rooms 1850, Gjirokastër

 L’accès à la maison d’hôtes est difficile : la montée est fastidieuse, c’est une piste abrupte dans un virage. Il a fallu s’y prendre à plusieurs fois pour que la voiture réussisse à monter sans reculer…  Mais quel bonheur une fois arrivée !

The Stone Rooms 1850, Gjirokastër

On a dormi dans une maison d’hôtes, dans une authentique maison traditionnelle ottomane du 18e siècle avec ses fameuses trois fenêtres à la suite. J’ai pu dormir dans une chambre tout en pierre située sur les hauteurs avec vue imprenable sur la ville et la citadelle. Ce fut comme dans un conte de fées ! C’est aussi la première fois de tout le séjour qu’aucune guêpe n’a tourné autour de mon petit-déjeuner. À cause de l’altitude ?

The Stone Rooms 1850, Gjirokastër

The Stone Rooms 1850, Gjirokastër

The Stone Rooms 1850, Gjirokastër

The Stone Rooms 1850, Gjirokastër

Vue de la terrasse The Stone Rooms 1850, Gjirokastër

Gjirokastër

 

Gjirokastër

Le château de Gjirokastër

Cette immense forteresse médiévale située à Gjirokastër fut construite à partir du XIIe s. Du haut de ses remparts, on profite d’un panorama sur la ville entière. La citadelle fut prise en 1414 par les Ottomans. Elle a été conquise en 1811 par Ali Pacha (dont les histoires ont été ensuite reprises et amplifiées par Alexandre Dumas), et à partir des années 1930, l’édifice est transformé en prison sous le règne du roi Zog, puis utilisé comme telle aussi bien par les Italiens, les Allemands que par le régime d’Enver Hoxha jusqu’en 1968.

 

 

 Dans la cour du château de Gjirokastër se dresse la scène du Festival national folklorique qui se déroule tous les 5 ans. Magnifique avec les montagnes en arrière-plan, non ?

Le vieux bazar la nuit

Le vieux bazar, Gjrokastër

Le vieux bazar, le jour

Le vieux bazar, Gjrokastër

Le vieux bazar, Gjrokastër

Le vieux bazar, Gjrokastër Le vieux bazar, Gjrokastër

Le vieux bazar, Gjrokastër

Le vieux bazar vu de la forteresse

Le vieux bazar, Gjrokastër

Le vieux bazar, Gjrokastër Le vieux bazar, Gjrokastër Le vieux bazar, Gjrokastër Le vieux bazar, Gjrokastër Le vieux bazar, Gjrokastër Le vieux bazar, Gjrokastër Te Kubé, Gjirokastër

Te Kubé : à la fois café, galerie d’art, boutique. A voir !

Te Kubé, Gjirokastër Te Kubé, Gjirokastër Te Kubé, Gjirokastër

Restaurant devant l’entrée de Te Kubé

Boutique d’art à côté de la mosquée

Les glaces ressemblent à des gâteaux

Skenduli House, Gjirokastër

Nous avons fait la visite guidée en français de la Skenduli House par son propriétaire. Sa famille possède cette ancienne demeure depuis la fin du 17e siècle. Elle leur a été confisquée sous la dictature d’Enver Hoxha pour en faire un musée ethnographique. La famille a pu la récupérer à la chute du régime en 1993. 

Skenduli House, Gjirokastër

Cette maison traditionnelle ottomane aux 64 fenêtres, neuf cheminées et surtout six toilettes diffère des maisons traditionnelles de Gjirokastër : ses poutres latérales sont en noisetier pour renforcer la structure en cas de tremblement de terre et elle contient un réservoir d’eau de 130 000 litres. Skenduli House, Gjirokastër

On découvre des chambres qui cachent un petit hammam et des rangements, des beaux plafonds en bois et une chambre d’amis de 15 fenêtres. Le salon d’été offre une magnifique vue sur la ville et communique avec toutes les pièces à l’étage. Ce fut un vrai plaisir de la découvrir par le propriétaire actuel qui clame des vers de de Lafontaine !

Skenduli House, Gjirokastër

La visite est rapide, le débit de paroles est rapide, mais Nesip Skenduli est un homme attachant. Cette maison historique se détériorant, elle a besoin de travaux de restauration. N’hésitez pas à la visiter pour contribuer mais aussi avoir la chance de découvrir une maison historique et la vie d’une famille ottomane. J’ai adoré alors que je n’étais pas très motivée !  Durée de la visite : 20 minutes, entrée 200 lekë.

Un des bels hôtels repérés sur internet : hôtel Argjiro

Insolite : un chien sur le toit d’un immeuble, à sa droite une petite fille lui parle

Un restaurant à faire : Taverna Tradicionale pour sa délicieuse cuisine fait-maison. Je n’ai pas choisi ce vestige du communisme en guise de déco mais c’est assez insolite !

 

Étape 9 : The Blue Eye

L’Œil bleu est une source d’eau pure qui jaillit des fonds rocheux située dans la région Delvinë dans le sud de l’Albanie. L’entrée du site coûte 100 lekë. Le site est certes une oasis de verdure magnifique mais envahi par l’effervescence des touristes russes.
Le point d’attraction est un cercle bleu turquoise dans la rivière d’une profondeur de près de cinquante mètres. Sa couleur serait semblable à la pupille d’un œil d’où le nom d’œil bleu. Les gens ne font pas que regarder : ils patientent dans la file d’attente pour plonger pile dans l’œil pour les sensations…
MON AVIS : The Blue Eye malgré sa beauté reste un attrape-touristes. Vous pouvez vous en passer sauf si vous venez sur le site au cours d’un trek…

The Blue Eye, Albanie The Blue Eye, Albanie The Blue Eye, Albanie

Voici the Blue Eye

The Blue Eye, Albanie

 

 

Étape 10 : Butrint

Sous un soleil de plomb, les vieilles pierres de Butrint nous dévoilent plus de 2000 ans d’histoire au-delà de l’Albanie. Si certaines découvertes semblent témoigner d’une occupation humaine dès la préhistoire, c’est à partir du 7e s. avant J.C. que la presqu’île a commencé à rayonner, en tant qu’antique cité grecque, stratégiquement placée à la croisée des chemins entre la Grèce, Corfou et le « monde barbare ». Annexée par l’empereur Auguste au 1er s. avant J.C., elle connaîtra son apogée sous domination romaine. Elle sera ensuite successivement byzantine, slave, vénitienne, et restera longtemps convoitée par de nombreux monarques comme par exemple un certain Charles d’Anjou. L’entrée est de 1000 lekë.

MON AVIS : il plaira aux amoureux des vieilles pierres. Ce qu’il y a d’extraordinaire à Butrint, c’est que chaque élément composant ses restes est pratiquement le témoin d’une différente période de son histoire. Peu de sites contiennent tant d’époques sur une si petite surface (près de 4000 ha tout de même…). Le petit château de la période vénitienne, situé au sommet de la colline au centre de la presqu’île offre un magnifique panorama sur la région et sur Corfou. 

 Butrint, Albanie

Au début du site, un collectif d’artisans s’est installé pour présenter leur travail

 Butrint, Albanie  Butrint, Albanie  Butrint, Albanie  Butrint, Albanie  Butrint, Albanie  Butrint, Albanie  Butrint, Albanie  Butrint, Albanie

 

 

 

Étape 11 : La Riviera Albanaise

J’ai passé une semaine sur la Riviera Albanaise. Elle s’étend du sud de Sarandë jusqu’à la ville de Vlorë. Moins authentique, le sud-ouest est la région la plus touristique de l’Albanie. Bienvenue dans la région où les prix s’envolent ! Cette partie de l’Albanie est plus chrétienne et plus sous l’influence grecque. Changement d’ambiance, de paysage et montée du tourisme. Ksamil attire énormément de familles russes. Il paraît que les plages sont bondées l’été. Sachez que la première semaine de septembre aussi…

 

MON AVIS : je conseille la Riviera pour ceux qui ont besoin de farniente si les longues plages de transats ne vous vont pas fuir. Le plus sûr moyen de dénicher les coins plus « sauvages » et les criques reste le bateau. Les plages de sable sont plutôt rares : ici graviers et galets règnent. Un conseil : équipez-vous de chaussures aquatiques pour vous baigner…

 

Ksamil

La péninsule de Ksamil est un village de 3 000 habitants de la Riviera du sud de l’Albanie qui a failli disparaître sous le béton à cause de constructions illégales. L’état a détruit environ 200 bâtiments pour préserver la station balnéaire. Et pourtant, malgré un bel environnement, Ksamil est défiguré par les constructions en béton sans cachet. C’est dommage car elle possède de très belles plages, quatre petites îles accessibles à la nage ou en pédalo qui participent à sa singularité et un littoral qui aurait pu mieux être exploité. Bref, c’est une jolie baie transformée en usine à touristes.
Ksamil reste bondé en septembre. Les prix, 2 à 5 fois plus chers qu’à l’est, nous dévoile qu’on a définitivement changé de région ! La chambre triple de 30 m² avec vue sur la mer passe à 56,22 € sans petit-déjeuner. Il faut compter environ 25 € par personne pour un bon restaurant en bord de mer avec entrées, plats, desserts, boissons. Ce qui reste encore très correct pour nous français mais très cher pour un albanais. Les beaux hôtels s’alignent sur les prix européens. J’ai eu du mal à trouver quelque chose de charmant dans mes prix. J’ai finalement réservé chez John’s Guesthouse pour sa magnifique vue sur la péninsule et sa terrasse privée. Je n’ai pas regretté.
En journée, sur les plages, il faut aimer le style musical orienté rap, latino, Maître Gims et tubes de l’été des années précédentes. Côté shopping, les petits étals de marchands vendent des broutilles pas très intéressantes et chères pour le pays. Pour des boutiques plus lifestyle, il faut se rendre à Sarandë, ville balnéaire encore plus bien plus bétonnée et sans intérêt.

Ksamil, Albanie

Les îles de Ksamil, Albanie

Vue sur les 4 îles de Ksamil

On prend un pédalo pour visiter les eaux alentours. 100 lekë pour faire 1 heure de pédalo

Et on atterri sur l’une des îles. Priceless !

Vue de John’s Guesthouse

600 lekë pour un sunbed

 

Autour d’ Himarë : Porto Palermo…

Autour d’Himarë, changement de décor et d’ambiance. Plus intimiste, moins populaire.
Et toujours sur la route : des ânes qui se promènent, des vélos à contresens, des chiens posés ou qui traversent. De quoi pimenter la conduite si on s’ennuie…
Porto Palermo est une baie magnifique de la Riviera Albanaise, située entre les villages de Himarë et Qeparo.
Un endroit idéal pour se détendre et regarder les pêcheurs où il faut prévoir de quoi se restaurer et boire. Le manque d’équipement touristique rend le lieu un brin bohème avec ses sunbeds en baldaquin dont les voiles se meuvent grâce au vent. Mais un joli tableau gâché par la gestion des ordures. Si les gens faisaient plus attention, l’endroit en sortirait grandi. Malheureusement, les gens jettent leur déchets n’importe où sur ce joli site. À deux pas, le château de Porto Palerme d’Ali Pasha surplombe la baie.

Llamani beach à Himarë est une belle plage de galets. Seulement, elle a été privatisée par deux établissements qui envahissent la plage de transats et parasols en crochets. Mais elle garde son charme. Si on aime faire la fête, des soirées sont programmées et même des journées mousse ! La plage est surtout fréquentée par des jeunes ou des « beautiful people« . Bref, Llamni présente un côté branché, pas désagréable. Ici, la location de parasols monte à 1000 lekë. Deux heures de parking : 300 lekë.
À Himarë-même, la longue plage publique est beaucoup plus accessible à tous les niveaux. Son avantage pour les familles : ses infrastructures le long du littoral. Bars, restaurants et boutiques défilent. Elle est plutôt propre pour ce type de plage mais la ville d’Himarë ressemble à une station balnéaire lambda. Pour la caution charme, il faudra aller dans les hauteurs trouve le vieux village d’Himarë. On a payé 16€ par personne pour dîner au restaurant.

Gjipe Beach est une très belle plage qui se mérite et qu’on pensait sauvage à tort. Il faut marcher 25 minutes sous le cagnard sur un chemin caillouteux en montée. C’est sport. Malheureusement, beaucoup n’hésite pas à fournir cet effort pour l’atteindre. Il faut donc venir tôt si on veut un bon transat pas défoncé. Compter 200 lekë pour le parking. Idem pour Gjiri i Akuariumit. Une crique censée être secrète où l’on doit crapahuter 30 minutes pour y accéder. Et au final, elle reste très fréquentée…

riviera Kakome, Albanie

Exemple de route défoncée…

riviera Kakome

Voici la riviera Kakome, un site privatisé. On voit le chantier de construction abandonné. L’accès est fermé au public par un portail en béton malheureusement. Seuls les bateaux peuvent approcher dans ses eaux.

 

Palermiti Luxury Rooms

Arrivée au superbe Palermiti Luxury Rooms

Palermiti Luxury Rooms

56€ la nuit avec petit-déjeuner compris. Le coucher de soleil est superbe, la nuit est silencieuse. On y dort super bien ! Dans mon top 3 des hôtels d’Albanie.

Porto Palermo, Albanie

Porto Palermo

Porto Palermo, Albanie

Porto Palermo

Le château d'Ali Pasha, Porto Palermo

Le château d’Ali Pasha

Le château d'Ali Pasha, Porto Palermo Le château d'Ali Pasha, Porto Palermo Llamani beach, Albanie

Llamani beach

Llamani beach, Albanie Gjipe Beach

Gjipe Beach  Gjipe Beach, Albanie Les bunkers planqués : vestiges de la guerre en Albanie

Les bunkers planqués : vestiges de la guerre…

Direction le vieux Himarë

Le vieux village d'Himarë, Albanie

Le vieux village d’Himarë  Le vieux village d'Himarë, Albanie

Vue du vieux village d’Himarë

Vuno Village

Vuno Village

Livadhi Beach, albanie

Livadhi Beach vue d’en haut Gjiri i Akuariumit, Albanie

Gjiri i Akuariumit Gjiri i Akuariumit, Albanie

Ce chien est resté 1 heure avec nous. Heureux d’avoir des compagnons de jeu !

Drymades beach

Drymades beach, parking : 500 lekë, 1000 lekë le transat, un Spritz et une Corona : 1600 lekë

 

 

Vlorë

La route qui longe la Riviera Albanaise pour rejoindre Vlorë à travers les virages de montagnes est grandiose ! En connaissance de cause, nous ne sommes pas venus à Vlorë pour visiter cette grande ville balnéaire. Mais pour un magnifique boutique hôtel insolite construit à flanc de falaise : l’hôtel Liro. La vue est exceptionnelle de tous les côtés. Si l’hôtel est un peu « vieillot », cette caractéristique participe à son charme rétro. En revanche, le charme n’opère pas côté chambre qui mérite un rafraîchissement. Autre critique de taille : un personnel peu aimable voire qui fait la gueule (très rare en Albanie). Et du jamais vu dans un 4 étoiles. Seul le serveur du restaurant était accueillant. Et malgré ces deux points négatifs, cet hôtel reste mon préféré du séjour. Et même en comparaison d’autres hôtels. Sa localisation sur la roche, sa plage privée réservée aux 17 chambres et son côté caché, lui donnent un attrait quasi paradisiaque, presque cinématographique. Même si ce n’est pas le plus beau hôtel même si la chambre n’était pas top : il se passe un truc magique. Je me suis sentie privilégiée dans ce cadre extraordinaire. J’ai peu de fois dans ma vie ressenti ce sentiment. Peut-être à Monaco
On y était tellement bien qu’on a quasi pas bougé. Et puis c’était le moment de se reposer un peu. Rien de mieux qu’un tel cadre pour se sentir seul au monde, déconnecté et ralentir. Enfin !
Je suis aussi consciente que je n’aurais pas les moyens de séjourner dans ce type d’hôtel en France ou en Europe de L’ouest. Ici, on a payé 85€ la nuit, petit-déjeuner compris en y restant 3 jours.

l'hôtel Liro, Vlorë
Le parking de l’hôtel est gratuit, les transats sont attribués par chambre, petite plage privée exceptionnelle, piscine d’eau salée, bar, restaurant : toutes les commodités sont présentes ! 

l'hôtel Liro, Vlorë

Prix de la chambre 85 € avec le petit-déjeuner compris. Pour un hôtel de cette qualité, on était ravi. Impossible d’obtenir un tel prix dans un tel hôtel en Europe de l’Ouest.

l'hôtel Liro, Vlorë

l'hôtel Liro, Vlorë

l'hôtel Liro, Vlorë

Plage ultra-privée !

l'hôtel Liro, Vlorë l'hôtel Liro, Vlorë

Petit-déjeuner face à la mer Ionnienne à l’hôtel Liro à Vlorë

l'hôtel Liro, Vlorë

Vue superbe sur la presqu’île de Liman Pasha

l'hôtel Liro, Vlorë l'hôtel Liro, Vlorë l'hôtel Liro, Vlorë l'hôtel Liro, Vlorë

Vue du balcon de ma chambre…

 

Étape 12 : Tirana

Tirana est une fourmilière de vie qui porte les stigmates d’une histoire tourmentée. Je croyais tomber sur une ville austère, polluée, bruyante, plombée par des constructions de l’ère communiste pas très funkies, sans charme, un peu triste. Tirana, capitale de l’Albanie, fut une belle surprise et c’est tant mieux. Même si effectivement la ville n’est pas très belle elle est en revanche animée, l’ambiance est chaleureuse, une énergie souffle sur les anciens quartiers résidentiels des hauts fonctionnaires pris d »assaut par les bars et cafés branchés. C’est en séjournant au Vanilla Sky (41 € la nuit, sans petit-déjeuner) que j’ai découvert le Blloku, cet ancien quartier résidentiel autrefois fermé et destiné aux élites du parti lors de l’époque communiste. Aujourd’hui, il est connu pour ses commerces et lieux de vie nocturne chics. Quant à l’hôtel, c’est une auberge de jeunesse très accueillante et très bien située. Mais si j’avais eu plus de temps, j’en aurais choisi un autre qui correspondait plus à mes critères.
Bref, c’est une ville méconnue et bouillonnante à découvrir ! Si la plupart des immeubles ressemblent à des blocs de béton, la population a peint des arc-en-ciel, a ajouté de la couleur sur ses murs gris. Le résultat est plutôt naïf mais ça a le mérite d’attirer l’œil et de sourire ! On a  visité principalement la place Skanderberg, le marché central Pazari i Ri et le Blloku. Côté fashion, je ne m’attendais à grand chose après avoir fait le tour du pays. Mais à ma grande surprise, la capitale regorge de boutiques de qualité, de vêtements de créateurs grecs et turcs. Il faut se rendre dans le Blloku et la rue Myslym Shyri pour s’en apercevoir.

MON AVIS : on y est resté qu’un seul jour pour surtout faire du shopping avant le départ pour la France. Principalement sur la longue « Rruga Myslym Shyri« . Il est très rare que je regrette de ne pas rester plus longtemps dans une grande ville en voyage. Tirana est ma 2e exception en 20 ans de voyage. J’aimerais y revenir pour un long week-end mais il n’existe quasi pas de vols directs. Si l’Albanie n’est pas très loin de la France, de Paris le voyage reste une épopée parsemée d’escale pour l’atteindre…

Hôtels à réserver : la prochaine fois, j’irais ici au moins une nuit au Xheko Imperial Hotel !
Le rooftop : Piano Bar  » Observator «  (pour avoir une vue panoramique de Tirana)
Le restaurant à ne pas louper : Ejona
A voir : la place Skanderberg, le marché Pazari i Ri, le e Blloku, les BUNK’ART 1 &2 (d’anciens bunkers transformés en musées, permet d’en apprendre plus sur le passé historique du pays), la mosquée de Et’hem Bey, l’édifice le plus ancien de Tirana, l’Église orthodoxe et la cathédrale catholique. Ces trois lieux de culte représentent les trois religions dominantes de l’Albanie, la Maison de Feuilles (musée consacré à l’espionnage de la population pendant la dictature communiste)

 

Vanilla Sky, Tirana

L’hostel : le Vanilla Sky

Immeuble Tirana

Immeuble Tirana

Un pays, deux ambiances…

Tirana, capitale de l'Albanie

Tirana, capitale de l’Albanie

La place Skanderbeg, Albanie

La place Skanderbeg, Albanie

La place Skanderbeg, Albanie

La statue équestre de Skanderbeg est une sculpture de l’artiste albanais Odhise Paskali inaugurée en 1968 à Tirana

École et Église

le marché Pazari i Ri

Le marché Pazari i Ri

le marché Pazari i Ri

Deux boutiques à faire : Attrattivo et Amica, Tirana

Deux boutiques à faire : Attrattivo et Amica

Et aussi la boutique Koa

Une boutique de luxe à Tirana : Jardin Une boutique de luxe à Tirana : Jardin

Mosquée Et'hem Bey, Tirana

Mosquée Et’hem Bey 

Mosquée Et'hem Bey 

 

 

Vue du rooftop : Piano Bar " Observator " 

Vue du rooftop : Piano Bar  » Observator  » 

le restaurant Ejona, Tirana

Un « must eat »: le restaurant Ejona. Un accueil aux petits oignons, une créativité débordante, un régal. Je recommande les yeux fermés. Le meilleur restaurant de tout mon séjour !

rues Tirana

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