Sainte Colette : bonne fête à toutes les Colette !

Sommaire

Parce que c’est toujours les mêmes Saints qu’on fête…

Les anonymes du calendrier Grégorien en ont ras l’auréole. Après tout, ça se comprend : ils en ont bien bavé voir *chié* pour être candidats à la canonisation. Résultats : malgré leurs sacrifices et œuvres de charité, on ne retient et glorifie que les fêtards. Sale époque pour les martyrs…
Pris en otage dernièrement par Valentin, il n’y a pas que Jean, Patrick, Nicolas, Étienne, Lazare, Michel, Nectaire, Yorre, Vendredi, Toussaint, Maclou et Glin glin dans la vie du mécréant.

Toujours les mêmes et même pas de sainte.
Enfin… Bon…
Mettons de côté Catherine, Marie, Anne et Nitouche.
Y a plus folichon…
Prenons au hasard un(e) saint(e) du calendrier.
Celle d’aujourd’hui, tiens.

« Colette »

Personne n’en parle de Colette. Mais c’était qui ?

La jeunesse de Colette de Corbie

La petite Colette de Corbie fut une petite fille vertueuse. Dès 4 ans, elle vécut de prières, se mortifia, se priva de nourriture pour redistribuer ses repas aux pauvres, pria très longuement et alla même jusqu’à rendre son sommeil difficile en mettant des morceaux de bois sous son matelas. Sa grande manie ? Changer d’ordre et de couvent comme de chaussettes, car jamais à son goût. Conditions de vie trop douces oblige. Mais elle finit par trouver sandale à son pied : elle fut emmurée pendant trois ans dans un reclusoir attenant à l’église paroissiale, y menant une vie de prière et de charité. Nettement, déjà, beaucoup, mieux. Elle avait le goût de la pénitence, Colette.

Mais fini la quête du spirituel aujourd’hui et place à la quête du cool,.
D’autres Colette célèbres ont poursuivi la mission de leur « aïeule » en œuvrant pour l’humanité…
Alors rendons-leur hommage à toutes ces Colette, ces saintes en puissance. Et qu’importe la manière tant que l’intention est là.

Pensées pour ses célèbres homonymes :

La plus emblématique : Colette

Romancière