Cet article a été diffusé sur Instagram. Ne voulant pas réécrire mes vœux de bonne année inutilement, je les retransmets ici.
Car mes lecteurs du blog ne sont pas forcément ceux d’instagram et vice-versa.
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Je ne vais pas déroger à l’exercice du mois de janvier. Celui de renouveler ses voeux par l’expression de sentiments positifs, véhiculant joie et espoir, soutenue par cette photo délicieusement ridicool 😊
D’une part, par politesse et d’autre part, parce que cette tradition séculaire relève d’une convention sociale plus que jamais nécessaire, nos sociabilités étant rudement mises à l’épreuve depuis quelques mois. Bref, on a jamais eu autant d’appétit pour les mots bisounours et autres douces mièvreries du genre « réalise tes rêves », « brille de mille feux », « succès et passion »…
La « bienveillance » devrait être inscrite au bureau des tendances 2021 ou remboursée par la Sécu…
2020 a été une année étrange, parfois pénible… et réduite. Interminable par moments, mais au calendrier bousculé et délestée de tous les repères qui rythment nos vies humaines parfois depuis des siècles. Comme si elle n’avait été qu’un échauffement ou une transition vitale entre 2 décennies pour nous rappeler que rien n’est immuable en remettant les pendules à l’heure : nous raccrocher à l’essentiel tout en rendant grâce aux futilités – ces bulles d’air ou béquilles qui atténuent un quotidien pénible, le rendant plus supportable pendant un temps donné.
De recouvrer la Liberté. C’est ce je vous souhaite. Nous souhaite.
C’est tout et beaucoup à la fois.
Pouvoir circuler, bouger, travailler s’amuser sans entrave ni attestation obligatoire.
Pouvoir à nouveau nous retrouver, nous toucher et nous embrasser, sans limite ni barrière, pouvoir laisser tomber le masque et la montre.
Pour le reste, je vous laisse être les auteurs de vos vies…
Et bonne année…
