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Raspoutine et cie : entre copinage et habitués…

par Glose
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Un billet d’humeur 100% parisianiste sur un microcosme : les clubs parisiens.

no-pasaran

C’est drôle.
Je voulais raconter une non-anecdote sur le club parisien ultra-sélect le Raspoutine quand je suis tombée sur le témoignage d’un physio de boîte de nuit  Mathieu L. que je connais et qui a des faux airs de David Guetta je trouve. Enfin, je connais. Point trop n’en faut. J’ai été plutôt « vudi, scanni, jeti « (vue/scannée/jetée).
Et plutôt 2 fois qu’une par ce Monsieur.
Une fois au Chacha et la suivante au Madam. (Des clubs parisiens, SIC) Mais j’ai fini par pénétrer ces lieux grâce à un autre physio dont ma tête lui revenait, idem au Silencio.
Dans ce billet publié sur le Plus, Mathieu L. tente tant bien que mal de se dédouaner de son mode opératoire concernant sa sélection à l’entrée suite à une plainte de SOS Racisme. C’est sans doute vrai qu’il ne caste pas ses clients sur des critères ethniques (je suis un exemple) c’est peut être faux (il prêche pour sa paroisse). Concernant le copinage dont il mentionne, je suis mitigée.
Je ne l’ai point pris du tout personnellement quand il a froidement oscillé la tête en signe de « NON ». Me suis plutôt dit :  » Ok c’est frais. Tu m’épargnes une dépense démesurée et un temps précieux dans un établissement où théoriquement je risque de faire tâche, d’ennuyer pompeusement les clients ou moi-même me morfondre avec la crème du snobisme« . C’est pour mon amie que j’avais de la peine. Elle pouvait entrer, elle. La pôvre…
Il faut remercier chaleureusement les physios qui vous évitent de passer un moment douloureux, bruyant et rasoir car vous ne correspondez pas à leur clientèle. Et bien au contraire rager sur ceux qui vous laissent passer alors que la soirée est mortellement bidon…
Pour la petite histoire : me suis rendue compte que j’avais ce fameux physio en ami sur Facebook suite à sa demande #ironiedusort. Je suis bien plus accueillante que lui…
A lire : voici un autre témoignage plus en nuances et humanisé de Daniel le Corse, le physio du Bus Palladium.

Mais au fait, je voulais gloser sur le Raspoutine à l’origine.
Une amie souhaitait réserver une table chez le plus célèbre des russes mystiques. J’ai un ami proche qui connaît un des organisateurs. « C’est plutôt bien engagé » me direz-vous. Eh bien c’est dans un français approximatif qu’il m’a répondu en inbox Facebook qu’il fallait se présenter à l’entrée et attendre nerveusement le bon vouloir du physio assujetti à l’exercice sélectif.
Traduction : « T’es pas une habituée, donc rêve pas. Mais viens te faire refouler. Et comme je suis lâche, je ne peux pas te le dire avec franchise. Les fautes à chaque ligne ? J’ai bien autre chose à faire« . Mais restons fair-play et même honorée qu’il ait daigné répondre. D’une, je le remercie chaleureusement pour sa sagacité d’esprit dans un orthographe qui me semble un peu près soigné et deux, je saisis fébrilement sur mon clavier les lettres du mot « habitué ». Mais j’obtiens peanuts malgré la présence de mon ami dans la conversation. Pourtant j’ai tout fait bien… :/
Comme quoi avoir un réseau ne sert à rien quand les connexions vous amènent à des hypocrites illettrés.
Pas découragée, mon amie tente de s’y rendre un jeudi avec 2 grands habitués. Elle augmente ses chances d’entrer en y allant en semaine avec 2 poids lourds de son côté. Eh bien figurez-vous que mon amie designeuse de talent, reconnue dans son milieu, qui passe à la télé et dans les magazines, qui présente super bien et qui est une bombe par-dessus le marché… eh bien… refoulée. En revanche, aucun souci pour les 2 mecs qui ne sont personnes, d’un physique moyen et surtout d’une élégance plus que discutable. Paraît que c’est le club de la jeunesse dorée et des happy fews. Moi je veux bien mais faut m’expliquer alors. Soit t’es physio et tu connais pas ton boulot ou t’es physio et t’es un idiot ? Discrimination pour les very beautiful et rich people. Y a plus de respect. Au moins, les beaufs ont leur endroit à eux. C’est chic de la part du Raspout quand même.

Dans les 2 cas, le vocable « habitué » a été lâché. Mot politiquement correct qui tombe comme un couperet sans possibilité de rejeter la sentence. « On ne fait entrer que les habitués…« . Soit GAME OVER.
Mais à partir de quand on devient un habitué ? Si on n’a jamais droit à une première fois accompagné d’habitués ? C’est quoi ces clubs où on ne peut même pas faire entrer ses amis ou sa nouvelle copine/copain car pas habitués ?
Moi j’aimerais bien savoir quel est le process caché pour passer de wannabe à habitué ? Pire que la franc-maçonnerie ces sélections en club parisien…
Déjà qu’elle devient cheap la nuit parisienne, maintenant elle pue ? Bon pas complètement, heureusement…
Bref, on peut être une fille socialite, connaître des RP, être invitée à pas mal de soirées chics et se faire jeter à l’entrée des clubs comme une vieille capote usagée.
C’est moche… je sais.

Sinon, j’ai un jeu pour vous. Le 2048 façon super crevard !

Bon week-end !

 

2048

 

Pour la petite histoire : je suis entrée au Raspoutine un jour avec un habitué+++. Bref, faut être poto avec le boss…

4 commentaires

cyberyoyo 11 avril 2014 - 16 h 38 min

haha ha, le Mexique n’a pas gâté ta verbe, c’est agréable 😉

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glose 17 avril 2014 - 23 h 03 min

Y a pas de raison ! 😀

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François Capdeville 18 avril 2014 - 20 h 01 min

ahahaah… j’adore ! bon clin d’oeil à l’anecdote du Raspoutine.. so true! Tiens, voici un témoignage du physio du BUS que j’ai recueillli et dans lequel il explique son Métier – d’une matière plus fine que Mathieu du Madam… http://opnminded.com/blog/interviews/11-03-2014/paris-la-nuit-interview-physio-daniel-bus-palladium-25823

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glose 19 avril 2014 - 15 h 33 min

Ahahah 😉
J’ai lu son témoignage et effectivement c’est un portrait bien plus riche, intéressant et plus humanisé. Je vais le partager et l’inclure dans mon post tiens 🙂

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