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Tailler la zone… de confort

par Glose
Publié : Mise à jour :

Connaissez-vous ce titre d’Alain Souchon : « Tailler la zone » ?

Je l’écoutais en boucle il y a 15 ans… 

 

Qu’une chanson résonne plus qu’une autre… l’émotion a ses raisons que la raison ignore. Ou presque. Troublée par la justesse des paroles, la voix distillant des regrets sur une mélodie doucement mélancolique, je la repassais sans cesse à 20 ans. Rare qu’un tube vous sensibilise sur le quotidien et les choses de l’amour sans envolée lyrique et autres artifices. Bref, on allait pas toujours se marrer plus tard… nos idéaux de jeunesse étant destinés à reculer face au mur des réalités, restant à jamais coincés dans l’une de nos cellules mentales ou sous forme de délires dans nos cahiers aux lignes horizontales. Quitte à ressusciter plus tard, beaucoup plus tard, trop tard, sous forme de récits oraux racontés à nos enfants, petits-enfants, vieux amis…
On dit que ça ne nous arrivera pas, à nous. Moi si : Souchon a bien plus de bouteille que moi. Nourrie d’idéaux, de « Femmes qui courent avec les loups« , de liberté et des dossiers de « Femme Actuelle » sur les destins de femmes extraordinaires, je me suis alors appliquée à ne jamais m’engluer, ne pas travestir mes rêves*, écrire, voyager au bout du monde, découvrir des univers différents grâce notamment au blog, sortir des sentiers battus autant que possible et surtout ne pas « s’encoupler », voire fuir toute forme de zone de confort sentimental pour éviter le monstrueux, vilain et diabolique « Train-train ». Et Paris vous facilite bien la tâche. Entre les multiples rencontres venant de tout bord et horizon, les sollicitations d’amis, l’offre pléthorique de sorties en tout genre, j’étais continuellement happée par cette vie que j’avais joyeusement épousé qui m’avait injectée plus de paillettes dans les yeux que mes orbites peuvent en contenir et une quantité non négligeable de papillons fiévreux dans le ventre.
Et pourtant : j’ai le cœur qui taille la zone
Même sentiment, même sensation. Avec un parcours inverse. Aux antipodes de la situation décrite dans la chanson. Étrange, ironie la vie…
On n’échappe donc à rien, alors ? L’impression d’être l’héroïne de sa propre vie est remplacée par celle d’être l’actrice d’un navet sur M6 ou d’une série TV pour filles. Couplée à la sensation de finir en mauvaise caricature…
Quand les nuits agitées sont brillantes, les lendemains plus terre à terre, je déchante.
Quand le bilan de l’année formidablement riche en expériences lève le voile sur une Bérézina sentimentale, c’est la gifle.
Éternelle insatisfaite ? Je plaide coupable.

Un petit ange posé sur mon épaule s’aventure à me sortir de ma léthargie. Il me susurre :
« Et la voie du milieu, tu y as songé un peu, Caliméro ? »

 

♦ Socket story ♦

Zone de confort
Tout va bien…

chaussettes07

Stop, tu m’emmerdes !

chaussettes08

Chaussettes qui finissent par se faire la gueule…

 

* M‘en suis délestée de quelques-uns quand même…

5 commentaires

cyberyoyo 26 janvier 2015 - 16 h 29 min

L’amour est un jeu d’anges heureux, mais c’est quand même sympa de passer sa vie à jouer 😉

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glose 26 janvier 2015 - 18 h 06 min

Whaouuuuu ! j’adore 🙂

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cyberyoyo 26 janvier 2015 - 18 h 52 min

C’est malin, je vais rougir maintenant 🙂 Toi tu écris des articles entier et moi juste des jeux de mots rigolos ou improbables, alors c’est moi qui adooore 😉

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lucile reynard 27 janvier 2015 - 18 h 32 min

A chaque âge sa sagesse et sa folie… Et puis si on trouve quelqu’un avec qui être fou tout en restant sage c’est bien aussi 😉

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glose 29 janvier 2015 - 18 h 21 min

Aussi !
Oui c’est l’idéal mais pas tout le monde se trouve 🙂

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