Après le succès inattendu du billet « Dis-moi comment sont tes toilettes, je te dirai qui tu es… « , totalisant 18 700 pages vues à ce jour, comme annoncé sur ma page Facebook, en récompense, j’ai photographié mes toilettes pour que vous ayez une idée de « Qui je suis ? ». Pour rappel :
« Délaissé et sous-exploité, il serait le signe de la face cachée du propriétaire des lieux (si selon l’usage on considère que la déco reflète la personnalité de l’habitant). Il révèle bien plus de secrets que le feraient d’autres pièces comme la chambre ou le salon. Un réel mouchard, donc. Car quoi de plus intime que les toilettes ? Cet endroit où on est seul avec soi-même, la porte fermée (ou pas), en mode “penseur de Rodin”, le pantalon sur les genoux, replié entre 4 murs ? À moins que vous ayez moins de 4 ans ou un handicap particulier, je ne connais personne qui passe du temps à deux, à trois et plus. La manière donc on conçoit l’aménagement de cet espace est donc le reflet de son moi caché. «
Donc voilà, c’est cadeau, je vous révèle ma face cachée…
Vue d’ensemble :
Ces 2 étagères dévoilent un certain « raffinement » (présence de parfums, cosmétiques, magazines), le tout agencé avec une certaine harmonie des couleurs et une touche artistique : photo de David Lachapelle, livre de Sophie Calle « De l’obéissance« . Donc plutôt princesse provoc qui aime se retrouver dans un boudoir où « tout sent bon« .
Encore du Sophie Calle et des revues indépendantes posées sur un étage inaccessible sans un tabouret. J’élève la culture à sa place c’est-à-dire en hauteur contrairement à la plupart de mes congénères qui empilent leurs mags à même le sol ou dans des porte-revues prêts à imploser.
Pourquoi des rouleaux de papiers toilette à côté ? Parce que je voulais créer ma propre œuvre d’art contemporain. Si si…
Tout comme Henry Miller, je ne lis pas aux cabinets… (Lire son explication ci-dessus…). Non, je me parfume, moi…
Oui… cette « lucarne » qui accueille une vasque me permet aussi de mater les gens de passage qui se douchent tout nus.
Y a pas que les mains qui se rincent…
Ah mon super miroir baroque…
Ben oui… je suis narcissique ! (Je suis un peu blogueuse mode aussi… parfois… mais rien qu’un peu.
Mais narcissique, toujours…)
Les lieux d’aisance n’ont jamais aussi bien porté leur nom avec moi. Loin d’avoir des goûts de chiotte, mes toilettes disent de moi « élégance, raffinement luxe et volupté, non ? » Mais avec un soupçon de déglingue (tuyaux apparents, pas de cache pour le ballon d’eau chaude, finitions pas terminées…).
Convaincu ?
10 commentaires
Un ton décalé, des belles photos et une mise en scène soignée. Ca valait le coup d’attendre même si j’étais pressé 😉
Hihihihi ! Merci pour les compliments 🙂
C’est très chronophage de créer un tel billet avec des photos, mises en scène… donc oui c’est long mais pas possible de faire autrement !
Et puis c’est un sujet qui méritait un bon papier 😉
Ca c’est fait 😉
Waouh ! Sophie Calle dans les toilettes, c’est top classe.
Mettre autant de glamour dans ses WC, chapeau ! Et bravo pour ce nombre impressionnant de lecteurs pour le précédent billet
Oui, c’est plus fort que moi, il faut que je me sente dans un univers glam et bien entourée 🙂
Merci… Je ne sais pas ce qui lui trouve 😉
J’adore ! Tu m’inviteras dans tes toilettes un jour ? J’ai presque envie de parler de mes propres toilettes qui ressemblent plus à une galerie d’art…
Oui, je t’invite dans mes toilettes : il y a tellement de choses à faire !
Une galerie d’art ? C’est intéressant…
Vas-y si tu le sens ! 🙂
Non mais JE REVE !
Tout ce qui peut se faire en matière de mauvais goût est cumulé dans ces chiottes (désolé mais on ne peut pas appeler des « toilettes » ce grand placard fourre-tout rempli de trucs inutiles).
Quant aux tuyaux apparents, les carrelages sales, et le canard-coin-coin dans l’eau du WC, les bras m’en tombent. D’ailleurs présentement je tape avec mon nez.
Oui je sais j’ai trop la classe 😀
[…] qui fait aussi miroir, etc.) 4/ En récupérant des espaces insoupçonnables : comme celui des toilettes ou un espace inutilisé comme sous les escaliers. 5/ En exploitant les portes : soit pour […]