« Saké japonais week » au Restaurant 116 pages (Paris 16e)

Organisée par le JFOODO (Centre de promotion des produits alimentaires japonais à l’étranger), la Saké japonais week a pour objectif de faire découvrir ou redécouvrir aux Français cette boisson ancestrale japonaise en la proposant gratuitement à la table des restaurants parisiens. (jusqu’à écoulement des stocks).
Le saké sera soit proposé à l’apéritif avec une mise en bouche, soit en accords avec des plats spécifiques concoctés par les chefs d’un centaine des restaurants gastronomiques participant à l’événement. Afin de guider l’imagination des Chefs, 5 éléments clefs leurs sont proposés : les sushis, les huîtres, le poulet grillé, le fromage et le chocolat dont ils devront s’inspirer pour magnifier l’essence même du produit. Les sakés sélectionnés sont déjà tous disponibles à la vente en France.

○ Restaurant 116 pages ○

Décor tendance avec ses ampoules nues, murs bruts défraîchis, poutres rouillées mais stylées, grande ardoise où sont mentionnés les plats : dans ce resto du 16e, les codes de certains établissements branchés de l’Est parisien sont à l’honneur ! D’ailleurs la clientèle, sans être rock’n roll (on est dans le 16e tout de même) est plutôt détendue. Le restaurant se remplit vite, cette adresse est dans les carnets de certains connaisseurs…
Dans le cadre de la Saké japonaise week, au 116 Pages, j’ai dégusté des tapas à base de poulet en accord avec le saké, le saké Yonetsuru Junmai Nama Genshu Shiboritate pour être précise.
Le 116 pages proposait d’autres tapas élaborées à partager à partir d’autres produits ne figurant pas dans les 5 aliments de la liste officielle. C’est bien dommage car j’ai trouvé exquis l’accord avec le tataki saumon, les tempuras crevettes et l’œuf mollet avec le porc, ma tapas préféré. Je ne suis pas une grande consommatrice d’alcool de riz : je le voyais surtout comme un digestif ou un apéritif. Jamais il ne me serait venue à l’idée d’en boire tout le long d’un repas comme notre vin national. Eh bien j’aurais attendu 40 ans pour que ça m’arrive ! Et l’expérience fut une vraie bonne surprise. Le saké était doux, légèrement parfumé et relevait même le goût des produits sans le dénaturer ni l’écraser. Une agréable surprise.
On a poursuivi la dégustation avec le plat principal « Sumibiyaki » : une pièce de bœuf black Angus, tendre et délicieuce accompagnée avec du gros sel, poivre et une sauce bien japonaise pour finir avec deux desserts : le cheesecake citron et la gaufre vanillée.

Si vous voulez aussi faire l’expérience pendant cette semaine spéciale, goûter aux accords mets-saké,  le 116 pages est un restaurant qui s’y prête merveilleusement pour sa cuisine savoureuse…