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1 heure de soldes… vue par un mec !

par Glose
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Témoignage tout en finesse de Kendy, pas si traumatisé que ça au demeurant…

 

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Difficile de dissimuler ma joie quand une amie m’a demandé de venir faire les soldes avec elle ce Dimanche. Cela m’a rappelé sur le moment les paroles censées d’un philosophe dont le nom m’échappe et qui disait : « Si la planète était gouvernée par les femmes, il y aurait plus de paix dans le monde. Sauf durant la période des soldes ». Sur cette belle pensée, je pars donc rejoindre Glose. A peine sur le départ, elle m’informe d’un sms ramenard qu’elle est déjà chez Orcanta, une boutique de lingerie, et qu’elle en aurait pour 30 minutes environ. Ça c’est ce qu’on appelle être au taquet.

Je la rejoins donc dans ce temple de la féminité où l’homme n’a habituellement pas sa place. A moins d’être un furieux fétichiste du crossdress transgender. Je la vois en train de s’afférer avec une grappe de sous-vêtements à base de frous-frous et autres dentelles dignes de Marie-Antoinette. La tendance de Glose cette année versera dans la transparence :
> motifs en forme de cœur dévoilant la raie du postérieur dans une composition artistique interlope,
> matière genre filet de pêche pour mieux figer la moule…
Chez les filles, ce qui est drôle, c’est qu’on prend d’abord une fournée de produits à l’aveuglette d’une main tremblante, et on trie et sélectionne le tout dans un coin, comme s’il s’agissait d’un trésor de pirate.

Après de longues réflexions métaphysiques sur la résistance d’un soutien-gorge, l’esthétisme d’une culotte alliant haute technologie des fibres et des couleurs pantones aguichantes, Glose se décide enfin à passer à la caisse. Il était grand temps, je n’en pouvais plus en fait. Par chance, mon éducation asiatique m’a appris à intérioriser toutes formes de tortures psychologiques. On pourrait croire que ce serait le dénouement d’un épiphénomène ayant gaspillé 30 mn de ma vie, mais non en fait. De là s’ensuit une longue discussion surréaliste au néophyte que je suis entre elle et la caissière. Visiblement ça parle « technique du sous-tif ». Pour être honnête, je n’ai absolument rien compris à leurs dialogues à part que dans un cheat-mode spécial, le dessous peut aspirer à une espérance de vie de 2 ans au lieu de 1 an. A la fin, la vendeuse lui refourguera même un étrange petit sac contenant de la poudre magique de Poudlard, qu’il faudra utiliser au bout de un an au lavage pour allonger la life des dessous. Avec mon cerveau d’homme, j’en déduis que les slibards et les soutiens-gorges chez les femmes ont besoin d’être rodés, comme pour une moto de grosse cylindrée.

Bien entendu, ce rite se poursuivra dans plusieurs bouclards. J’observe de la vioque teigneuse comme sous coke, s’énervant au moindre effleurement d’une rivale de shopping, ou prête à en découdre pour un cintre de mauvaise conception qui les empêche de remettre un produit dans son rayon plus rapidement pour passer au prochain. La culture du zapping est poussé à son paroxysme. Les regards deviennent plus aiguisés que des scanners, les femmes se muent en machines à consommer. On dit souvent que les filles n’ont pas le sens de l’orientation. J’ajouterais : sauf dans une boutique de fringues où elles possèdent un gps naturellement intégré qui leur donne la faculté de se faufiler dans 9 m2, le tout dans un bordel ambiant. Inutile de vous préciser que parfois, je préférais attendre dans le froid dehors au lieu d’expérimenter la promiscuité d’une boîte de sardines bon marché.

Au final et malgré toute attente, cette journée fut riche et je ressors grandi de cette nouvelle acquisition de connaissance sur la femme.
De mon côté, j’ai fait parler mon pragmatisme masculin en faisant les soldes de chez moi, peinard sur internet, avec une bonne bûche dans la cheminée et un verre de Coca Zero dans la main. Car contrairement à elles, je ne vois pas pourquoi je me ferais chier…

 

Kendy

3 commentaires

Franck Parisot 17 janvier 2012 - 14 h 59 min

Une heure c’est tout à fait faisable sans être de mauvaise humeur. Pourquoi ne pas organiser une compétition l’année prochaine ? Premier prix à celui qui tient le plus longtemps sans faire une remarque désobligeante.

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Glose 17 janvier 2012 - 19 h 35 min

ça pourrait être un évènement sympa à faire mais lourd à organiser… si on doit suivre tous les compétiteurs par un arbitre pour éviter la triche…

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Colinette 18 janvier 2012 - 10 h 47 min

Il est là tout le pouvoir des femmes 😉

http://lacolinette.canalblog.com

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