J’ai lu, j’ai aimé… Tristane.

Je ne sais pas vous, mais moi, les frasques de DSK relayées par les médias, j’en ai ma claque. Et jusqu’à récemment il en était de même, pour l’une de ses plaignantes, Tristane Banon. Son visage d’ange aux traits soucieux reposant sur une silhouette frêle de petit oiseau tombé du nid, pouvait certes émouvoir. Mais ses hésitations sur le « Porter plainte ou non« , sans remettre en cause la véracité de ses accusations, avaient fini par m’agacer. Evidemment, il est délicat de se livrer à la justice et surtout de balancer un DSK, un homme de grande envergure politique et ex-futur présidentiable. Mais une fois qu’on a lancé les festivités sur la « place médiatique », autant aller jusqu’au bout, sinon, on ne pipe pas un mot. Mais je ne vais pas lui jeter la pierre, dans le « en avoir dit trop ou pas assez« , elle est loin de détenir la palme…

Et puis, je tombe sur le portrait de Tristane et son interview dans Technikart. Sa photo en couv’ accompagnée du titre « Bats-toi ou crève » m’ont interpellé. 2 verbes qui annoncent la couleur et pas celle dont elle m’avait habituée. Cette lecture m’a fait prendre conscience qu’au final, on n’avait pas beaucoup entendue la miss. Aucune aigreur, des propos justes et un angle de vue différent qui a été éclipsé par les médias. Bref, y a pas à dire, les grands communicants de la politique ont fait du très bon boulot. Ou alors Tecknikart…

Je vous recommande ce numéro, d’autant plus que la chronique de Mélanie Mendelewitsch sur Anne Sinclair est particulièrement bien vue. Où comment les serial cocues sont érigées en modèles. Jetez-vous dessus, j’adhère à tout ce qu’elle a écrit !