Pour fêter le lancement de la saison 3 de la série « Kaboul Kitchen » qui sortira sur Canal+ le 20 février prochain, une soirée d’envergure a été orchestrée suite au visionnage sur grand écran des 3 premiers épisodes…
○ Kaboul Kitchen : saison 3 ○
Je n’ai pas vu les deux premières saisons. Mais Kaboul Kitchen est sur ma liste des séries à voir. Mais relayée en bas de ma liste comme toutes les french séries, toutes serrées comme des sardines dans la voiture-balai. Voilà ce qu’il en est de mon patriotisme culturel. Je sais… c’est pas bien…
Surtout que certaines séries françaises, comme Kaboul Kitchen, sont décalées, avec des personnages forts, bien écrites et bien jouées, avec des bons choix musicaux et par-dessus le marché : drôles. Et ces 3 premiers épisodes ont été très convaincants.
○ Kaboul Kitchen pool party ○
À la fin de la projection privée, stupeur, tremblement et coup de théâtre : 3 hommes débarquent en tenue de combattants afghans, coiffés du traditionnel pakol.
Grand sourire…
Non pas que ce soit mon fantasme sexuel inavoué mais je reconnais bien là le style de l’agence.
Style qu’on peut résumer en un verbe : SURPRENDRE.
L’agence WATO – qui aime prendre des risques et se mouiller – a frappé très fort ou est complètement inconsciente… au choix.
Imaginez en France, dans un pays en état d’urgence perpétuel, à quelques encablures de la tour Eiffel, WATO a disséminé des hommes déguisés en afghans avec turbans ou portant des tenues de soldats, sans confusion aucune on les associe à ces hommes du Moyen-Orient, pour baliser le parcours afin de se rendre à une petite sauterie : la pool party de Kaboul.
C’est pas comme si les gens étaient paranos, ni tendus à l’idée de voir débarquer des talibans dans une camionnette distribuant des sauf-conduit en échange de faux billets.
Mais c’est justement cette mise en scène et cette théâtralité dont l’organisateur Foulques a le secret qui ont fait le piment de la soirée. L’Homme est sacrément complexe, hein. La peur, le côté surréaliste d’être accompagnée par ces hommes en plein Paris réclamant des dollars pour des papiers, codes ou juste pour le plaisir, nous a réjouis.
Bon. Il y en a qui n’ont rien capté. Et c’est sur bibi que ça tombe. Je sais pas comment ils ont fait. Un groupe de 4 amis m’ont demandé de leur donner des billets car ils n’avaient pas compris qu’il fallait récupérer les enveloppes !!!
Sur les 4, personne a tilté ?! Bref.
Alors je donne un billet :
– Mais ça ne va pas suffire !
Puis un autre.
– Et moi ?
– Bon ben tiens.
Et la 3e : Et moi ?
Et la 4e : Et moi ? »
Et moi : – non mais ça va bien ! Pouvez pas demander à d’autres au lieu de me déplumer ??!! »
Oui j’ai fait ma crevarde. Non mais c’est quoi ces jeunes décérébrés ? (S’ils me lisent, COUCOU VOUS !)
Je voulais garder mes billets moi car je ne savais pas encore à ce stade à quoi ça pourrait m’être utile si ce n’est de remplir des slibards. (voir photos)
Maintenant avec le reste du pactole, je pense me coucher dessus.
Puis direction « Kaboul » : musique orientale, ambiance, poule, chèvre et bakchich, tapis persans, tente, femmes voilées, sollicitations multiples. On se croirait à la médina… Bref un super décor qui nous plonge direct dans l’ambiance.
Même au passage à la douane, on veut un bakchich, voire un strip ou encore :
– Si tu avais porté un décolleté, je t’aurais mis le tampon sur ta poitrine.
Tous à fond dans leur rôle, les mecs. C’est chaud Kaboul.
Puis on retrouve dans la scénographie de la soirée l’univers de la série (le laboratoire d’opium, les roses, le bureau du colonel, l’enseigne clignotante « Kaboul Kitchen » au-dessus de la piscine, de la bonne bouffe locale.) et pas mal de personnages.
Tout est théâtralisé, scénarisé pour notre plus grand plaisir. Une réussite.
S’en est suivi un mini-concert de Habid de la série, chanteur dans la vraie vie au Maroc, puis un duo avec l’acteur Marc Citti.
Puis pool party time, place à la fête, à n’importe quoi ou presque.
Les invités étaient bien élevés quand même : ils ont gardé leur vêtements pour plonger dans la piscine. On respecte la pudeur des locaux à Kaboul hein surtout.
Seul débordement : 3 gouttes de la piscine, à peine.
ALLEZ ENCORE ENCORE !
Et encore une mission réussie pour Canard WATO !
○ Photos ○
Colonel Amanullah (Simon Abkarian) : « Allez viens là que je t’accole ! »