La pratique d’un sport ? Entre le moment où j’ai entrevu la possibilité et le jour où je me suis inscrite. Il s’est écoulé…
15 ans.
Une décision mûrement réfléchie.
Au mot « sport », j’ai souvent laissé échappé un vague et long « Ahhhhhhhhhhhhhh » qui varie selon la question, le contexte, au lit…
D’ailleurs j’avais déjà évoqué les raisons de ma non-pratique dans « Pourquoi les filles ne font pas de sport ? ». J’avais aussi cette image gravée où j’associais la salle de sport au film d’animation « Chicken run ».
J’explique.
Dans mon imaginaire perché, une salle de gym équivaut à un élevage de « poulettes » (gonzesses donc) où des centaines de personnes à la chaine se font, non pas engraisser mais dégraisser de manière superficielle. Oui parce que l’exercice n’est pas naturel juste destiné à faire brûler nos corps gras. Alors qu’un vrai sport c’est un jeu avec des règles, une compète, un challenge. Et la musculature… juste un effet « kiss cool »; sculpter la silhouette n’étant pas l’essence de la discipline. Alors que la salle de gym c’est cap direct sur l’apparence, sans les valeurs « nobles » du sport. L’offre de la salle de gym et de l’usine reste identique : rendre les poulettes désirables au même titre que les poulets sur les rayons des supermarchés.
D’où les 15 ans de réflexion…
Mais voilà. La déformation galopante de mon corps en chose tassée et molle suivie d’une fatigue chronique a sonné la tirette d’alarme. Je peux donc vous dire qu’avec cette allégorie en tête, j’ai bien ri quand je me suis retrouvée au milieu de ces femmes en train de faire des courbettes devant le miroir.
Après 8 mois d’abdos-fessiers en raison de 3h par semaine, je vais vous révéler un scoop, ce que les magazines vous cachent : eh bien si mon souffle et mon mental ont bénéficié de ces 3h de sueurs/semaine, mon corps n’a quasi pas changé. Le mythe s’effondre.
Si vous voulez une transformation radicale, optez soit pour la chirurgie, soit pour le jeun, soit… pour la chirurgie. Et encore. Sinon prenez votre mal en patience. Débuter la gym au printemps pour être au top l’été, c’est que des billevesées. Voilà c’est dit.
En revanche, le sport m’a fait découvrir pas mal de choses :
1/ J’ai rien de la fille tendance : je ne porte ni de New Balance encore moins de Stan Smith.
2/ J’ai développé un certain sens artistique : j’excelle dans le port de chaussettes dépareillées
3/ Je sais remettre comme si de rien n’était un soutif dézippé en plein cours. Plus rien ne m’arrête quand j’ai le sein à l’air…
4/ J’ai un aperçu de la réelle anatomie des femmes et non celle des magazines : quand assise dans les vestiaires vous levez la tête pour vous retrouver nez à nez avec des seins « flamby », callipyges ou vulves bien garnies. Bonheur.
Mais la vraie vie…
Vise le look de la sportive…
Voyez mon super sweat de circonstance ? Le sweat le Cri by Pier Mahieu… Vous pouvez le retrouvez ici chez Madame tee-shirt.
Sinon, c’est ma tenue de sport. Enfin pour y aller. Les baskets sont dans le tote bag. Je vais quand même pas me balader avec des baskets au pied… La mode « sportwear », ce n’est pas moi…
Sweat : Madame TSHIRT by Curioos Artwear, le Cri by Pier Mahieu
Snood : Etsy
Legging imitation cuir : Calzedonia
Cache-oreilles fourrure de lapin : Sandro (que je vends…)
Tote bag : Obsession
