Quand tu cherches une paire d’escarpins confortables

Qui n’a pas envie d’une paire d’escarpins élégante, de toute beauté, ultra-féminine, qui vous transcende en femme fatale et SURTOUT confortable ?
Je rêve ?
Sûrement. Mais ça n’empêche pas ma quête de l’Idéale…
Alors j’ai cherché mon Graal. Très basique en somme puisqu’il doit être : noir, en vinyle avec 12 cm de talons fins, un cuir souple et une semelle qui ne soit pas en « plomb ». Rien de transcendantal question singularité, la paire passe-partout de tout shoesing. J’ai passé une semaine à chercher une paire d’escarpins confortables, à talons hauts et de qualité.  Il y a 15 ans, j’avais bien apprécié les marques Maud Frizon et Parallèle. Je trouve jolies les Mellow Yellow, Emma Go et Chloé mais pas confortables. J’ai une paire de « Les Venues » qui est pas mal mais en petit talon. Et sur internet, j’ai découvert la marque Chie Mihara, une marque de talon reconnue pour son confort.
Suis-je arrivée au bout de ma quête ?
Réponse en fin d’article…

○ Les escarpins confortables ○

Mise à jour 22  avril 2018
J’ai commencé par un petit sondage sur Instagram. Mes followers m’ont recommandé les marques suivantes. Bon, ils ne font pas tous dans l’escarpin de 12 :
> Coach
> Repetto
> Stella Luna
> ZOË
> Michel Vivien,
> Charles Jourdan
> Bobbies
> Paciotti
> Chie Mihara
> Amélie Launay
> Avril Gau
> Rupert Sanderson

Plus discutables (mes lecteurs ne sont pas d’accord sur le confort de ces marques) :
> Patricia Blanchet
> Jimmy Choo
> Louboutin
> Manolo Blahnik (qui seraient conçus pour des pieds plus large et Louboutin plus étroits)

Mais comme le dit une lectrice :

« Le vrai confort c’est les injections de botox dans le pied et là tu t’offres toutes les marques que tu veux. À condition de ne pas prendre un talon de plus de 10 cm sinon quoique tu fasses, peu importe la marque, tu auras mal aux pieds… »

On n’est pas sorti de l’auberge…

○ Shopping… ○

Je suis donc allée tester quelques unes de ces paires pour me faire une idée de leur confort.

Patricia Blanchet :  les bottes sont très confortables. Mais l’essayage des escarpins  ne m’a pas donné satisfaction au niveau du maintien…

Chie Mihara : elles font trop sabot et manque d’élégance et de finesse pour moi…

Un ami m’a recommandé la Maison Ernest car ses petites amies « gambadaient » avec leurs escarpins tellement elles étaient confortables. Je touche au but…
Question prix : rien en-dessous de 200 € la paire voire même 500 €. Fin février (fin des soldes donc), il manquait soit ma taille, soit le bon modèle soit je marchais comme une « pingouine ». Déception…

Le lendemain, direction Louboutin. Un rêve. Les paires sont à 650 €. On s’en fout, je veux absolument essayer. Je passe plusieurs paires dont mon fantasme : des talons de 15. Autant les 12 , je gambade, les 15, c’est de la torture sur pattes. C’est officiel : je ne ferais donc jamais 1 m 75 en soirée… #tristesse
Mais le pire, c’est que les vinyles me font mal. Pour lâcher une telle somme, je dois être dans des chaussons en ouate. Déception (bis)… suite aux espoirs que je portais sur Louboutin.

○ Ce n’est pas fini… ○

J’étais tellement échaudée d’avoir essayé autant de paires qui me faisaient une silhouette de starlette hollywoodienne qu’il m’était impossible de repartir chez moi les mains vides et les pieds tristes.
C’est alors qu’en remontant le Faubourg du Temple, je  suis entrée dans une boutique de chaussures à la Belleville touch. Et là, je trouve une paire répondant à mon cahier des charges. Je l’essaye. Elle ne me fait pas plus mal qu’une Louboutin…
Son prix ? 19 €.  Soit 34 fois moins cher. Elles font la blague et envoie de la poudre de Perlinpipim made in China. Oui j’ai pêché. C’est mal pour la planète, l’économie, l’environnement, toussa mais bon pour le porte-monnaie et le moral d’une shoppeuse en mal d’achat.
Mais c’est promis. Cendrillon va se repentir très très bientôt. Pour mon mea culpa, j’ai 2 articles de mode en cours sur le recyclage. Ça vaut bien 15 Ave Maria, non ? 🙂