Parfums : Dent de lait et Bourreau des fleurs de Serge Lutens

Serge Lutens m’a conviée à la découverte de ses dernières créations « parfums ». Mais une fois n’est pas coutume, l’événement s’est déroulé en dehors de sa boutique du Palais Royal.
Et si j’adore sa boutique si particulière et « mystique », ce fut un excellent choix de transposer son univers dans le Hall des Maréchaux située au 103 de la rue de Rivoli. Un espace dominé par le blanc réparti sur trois niveaux baignés de lumière avec vue sur sur les jardins du Carrousel. Au premier étage, j’ai été charmée par la salle à colonnes et sol en marbre. L’escalier monumental en fer forgé domine l’ensemble avec un sol en damier. Tout ce que j’aime en matière de déco…
On part donc d’un lieu plus fermé et mystérieux (la boutique du Palais Royal) à un espace baigné de lumière et ouvert.

Un changement de scénographie en accord avec ses nouvelles créations ?…

———————— LES NOUVEAUTÉS PARFUMS —————————–

Sommaire

PARFUM DENT DE LAIT—

La collection noire s’enrichit d’une nouvelle essence : Dent de Lait.
Alors que peut bien sentir une dent de lait ?
À tous ceux qui ne connaissent pas l’univers énigmatique de Serge Lutens, ce dernier s’inspire de souvenirs chers qu’il tente de retranscrire par le biais de ses parfums. Un créateur instinctif à contre-courant des tendances marketing et de la mode actuelle : l’audace est son karma.
Avec Dent de lait nul doute qu’il a plongé dans ses souvenirs de petit enfant.
J’ai senti le lait, comme une sensation « maternelle » enveloppante et douce. Un parfum apaisant et agréable.
Alors que le parfum comprend bien des notes de lait, il est aussi composé de notes métalliques et d’odeurs poudrées. Et pour les nez plus affutés, une senteur épicée. Moi, je ne l’ai pas sentie…

Eau de parfum Dent de lait, Collection noire, 100 ml, 180 € ( Disponible à partir du 19 juin au palais royal et dès septembre en grand magasins et en parfumeries.)

PARFUM BOURREAU DES FLEURS—

« Bourreau des fleurs »… j’adore son nom si poétique et symbolique mais j’ai un peu plus de mal à vous parler de ce jus de la section d’Or – la collection la plus haut de gamme. Autant j’ai été envoûtée par « Veilleur de nuit » le dernier de la Section d’Or, autant les effluves de Bourreau des fleurs sont trop fortes pour moi. J’ai senti comme une odeur de fumé associé à du bois. Pourtant, j’aime ces odeurs mais c’était trop puissant pour mon nez. Par ailleurs, Serge Lutens a souhaité qu’il reste mystérieux en ne dévoilant pas sa composition. Contrairement à son nom, « Bourreau des fleurs » ne contient aucune fleurs. C’est un parfum très personnel, qui évoque la relation d’amour-haine qu’entretenait Monsieur Lutens avec sa mère. Il a accompagné (comme toujours) son parfum d’un texte dans lequel il met une fin symbolique à une relation vénéneuse et dévorante. Le bouquet de haches est une métaphore de cette « rupture » et incarne l’image du bourreau.

Bourreau des fleurs, Section d’Or, 50 ml, 480 € ( Disponible à partir du 19 juin au palais royal et dès septembre en grands magasins et en parfumeries)

UN NOUVEAU PACKAGING—

Si vous avez l’œil, vous avez sûrement remarqué que la Maison Serge Lutens s’offre un relooking avec ses nouveaux flacons :
► Le flacon passe d’un 50 ml à 100 ml
► Le packaging a aussi changé : le logo et la font utilisés se sont modernisés. Mais le monogramme ne bouge pas.
Perso, j’ai une préférence pour l’ancienne version qui donnait ce côté rétro et « contre-tendance » propre à Monsieur Lutens. C’est leur choix…

———————— LES FLACONS GRAVÉS —————————–

Les flacons et poudriers gravés, en or et platine, sont réalisés au Japon. Un travail d’orfèvre.
Il en existe 9 par collection. Autant vous dire que les prix sont sur demande…
Et la personne qui vous en offre un… vous aime beaucoup beaucoup beaucoup 🙂

Poudriers laqués, Édition or et platines, numérotées de 1 à 8. De soir et de venin