Il est plaisant après un séjour au Japon – pays où Politesse et art de recevoir ont trouvé leurs lettres de noblesse – d’être accueillie en douceur en France. Coup de bol ou complot (tout Paris sait que je reviens du Japon, hein), lors de ma première sortie parisienne j’ai été reçue avec amabilité, sourire et bienveillance au restaurant : « Au Petit Riche ». Bref, je n’ai pas eu la fameuse coupure qui vous fait revenir méchamment à la réalité. Les parisiens ne sont pas si froids et impolis que l’on croit, vous savez 🙂
Une fois n’est pas coutume, j’ai dîné dans un restaurant qui ne propose pas de concept de restauration particulier, ni de la néo-food, ni de la worldfood ni encore de la fusion food. « Au Petit Riche » est un restaurant traditionnel proposant une cuisine française de terroir, avec une particularité : il propose une impressionnante carte des Vins du Val de Loire. Les connaisseurs se réjouiront…
On est de suite happé par l’ambiance d’un vieux et lointain Paris dans cette brasserie Belle Époque, avec ses lustres et ses jolies mosaïques. Il émane comme un parfum d’antan. Et pour cause, la maison a été fondée en 1854…
Les touristes et toute personne ayant envie d’une ambiance brasserie parisienne authentique et désuète, se réjouiront de cette plongée dans le passé. D’ailleurs, le soir où j’ai dîné, 2 tables 3 étaient occupées par des touristes étrangers. Le côté cocon intime et ambiance chaleureuse ont fini par contaminer les convives : tout ce petit monde s’est retrouvé à la même table à boire et chahuter. Et ce n’étaient pas des petits jeunes…
J’ai adoré cette convivialité soudaine et improbable.
Qui dit que les parisiens sont froids et snobs ?
○ Côté cuisine ○
Certains plats sont proposés toute l’année : comme la quenelle de Brochet, le merlan Colbert et le Haddock poché à l’anglaise.
En entrée, j’ai opté pour des ravioles de langoustines une des entrées du jour. Léger et moins traditionnel si on compare les entrées à la carte (salade de lentilles vertes du Berry, soupe à l’oignon, pâté Berrichon, terrine de foie gras de canard).
Pour laisser une place au dessert, j’ai continué dans la légèreté et le raffinement avec le pavé de cabillaud en croûte d’olives : la chair du poisson fond dans la bouche avec la mousseline. Délicieux. « Le merlan Colbert, un très bon choix, un grand classique« , dixit mon amie qui n’a fait qu’une bouchée de son plat.
Et j’ai terminé avec un nougat glacé. Un classique intemporel comme le baba au rhum, la crème brûlée…
Au Petit Riche, on cultive la tradition.
Pour un repas entre amis, une envie d’authenticité ou faire découvrir la cuisine française à des amis étrangers, « Au Petit Riche » se révèle une jolie adresse historique dans un quartier hautement touristique.
○ Informations ○
Au Petit Riche
Adresse : 25 Rue le Peletier, 75009 Paris
Horaires : Du lundi au samedi 12:00–14:30, 19:00–00:00
Dimanche :12:00–14:30, 19:00–22:30
Tarifs : concernant les prix, ils restent accessibles (entre 19 € et 30 €) et les desserts entre 8,50 € et 9 €.
Site web : http://www.restaurant-aupetitriche.com/
Au Petit Riche est créé en 1854, comme un clin d’œil au célèbre « Café Riche », à deux pas du boulevard Haussmann et de ses grands magasins.
Vous pouvez aussi réserver un des salons privés au 2e étage pour un événement particulier
Plates de Bretagne N°2
Pavé de cabillaud en croûte d’olives Noires, mousseline de carottes, fenouils confits et pois gourmands
Le merlan Colbert, sauce tartare, frites « maison »
Nougat glacé et coulis de fruits rouges
Salade de fruits frais
2 commentaires
Oh les ravioles ! ♥
Tu as bien raison : il y a beaucoup de gens sympas à Paris 😉
Plus que l’on ne croit ! Suffit juste d’être ouvert et à l’écoute 🙂