Opening du mythique club Palace (Paris 9e)

Après des années de fermeture publique, un changement de direction et une rénovation complète, le mythique club de Paris situé dans l’enceinte du Théâtre Le Palace rebaptisé Le Palace Club, a ré-ouvert ses portes.
J’y étais.

○ Le Palace Club ○

On ne présente plus le Palace, lieu historique de la Night parisienne…
Haut temple de la fête où l’on pouvait croiser en tant qu’illustre inconnu (archi looké quand même) à fois les people de la mode, de la musique, du cinéma ainsi que l’intelligentsia parisienne. 

« The place to be » des années 80′ accueillait le Tout Paris en quête de sensations fortes et de folie furieuse…
Et la nouvelle direction aimerait bien, tel un Phénix, faire renaître de ses cendres l’âme de ces lieux à la sauce 2016.
Mais ce n’est pas dans le théâtre aux colonnes antiques imaginé par le peintre Gérard Garouste que le renouveau a eu lieu mais au sous-sol, dans l’ex salle VIP, anciennement le Privilège.

○ Un réveil en douceur… ○

Quittant leurs nids, les oiseaux de nuits ont atterris progressivement au sous-sol du célèbre théâtre, l’ex coin VIP du Palace, devenu le Privilège et aujourd’hui le Palace Club.
Agréablement surprise par la diversité des styles arborés par une clientèle de tout âge : du curiste à la pépée parisienne, en passant par les modeuses hype, les rockeurs, des hommes en costumes et personnages excentriques, j’ai aussi croisé « J’irais dormir chez vous ».
L’envie de lui exprimer toute mon admiration s’est fait sentir mais ma timidité m’a paralysée. En revanche, l’homme qui m’accompagnait n’a pas hésité à lui proposer de se joindre à nous pour prendre un verre. (Il est bien ce garçon…). Mais Antoine a préféré rentrer. (On aurait dû lui proposer un voyage, dormir à la maison, les deux…).

Pendant ce temps-là, Adrian Mill & guest étaient aux platines, reprenant le son qui a animé le Palace dans ses grandes années (Disco, funk, house).
Il y a eu quelques morceaux entraînant puis la musique a dérivé vers un son plus electro loungy assez répétitif.
Mes jambes n’ont pas voulu rester jusqu’au bout de la nuit.

Le Palace se réveille donc doucement.
Les nostalgiques, la jeune génération et les curieux l’attendent au tournant.
Attendons de voir par la suite…

○ Informations ○

A lire : Interview avec Jenny bel’Air, la physionomiste la plus excentrique de la porte du Palace,

Albert de Paname à gauche

Vincent Garnier et Maxime Lenik