Les effets du #lundiose…
J’étais partie sur un mood : « ♫♪ Confidence pour Confidence ». Lâcher mes mots sur un sujet qui m’a provoqué un satané maelstrom crânien tout en retournant mes kilomètres de tripes : « Larguer Paris ou non ?«
(oui parce que je considère Paris comme une personne). Inspirée par ce cliché représentant à la fois une fuite, une nouvelle porte, une hésitation…
Et puis, non. Next time. Me suis dit que cette chronique « Un look, une glose« , ou plutôt la série de photos, évoquait un sujet plus « léger » « aérien », « badin ».
Quasi.
Comme le lundi.
Par exemple.
Ou le lundiose…
– Pour la badinerie, tu repasseras, ma chérie, hein ?!
– C’était lundi ou quitter Paris.
– Ok ok ok…
(Dialogue imaginaire)
1er jour de la semaine, du début, du retour, du recommencement, de la lune (et pas que étymologiquement parlant). Mais aussi synonyme de matin d’insomnie, de réunion hebdo, d’oubli d’affaires, de fermeture de boutiques et commerces de quartier. Elle cumule toutes les tares cette journée*. Mais débarquer juste après dimanche, comme Raphaëlle Dupire après Doria Tillier, c’était forcément casse-gueule. Et des gueules, le lundi, il en connaît : celle de bois, de hamster, lunaire, cassée, fracassée, de parisien, qui pue, etc. Étrangement, les belles se sont données RV en fin de semaine.
Le lundi, je m’habille bien !…
Alors moi, j’ai trouvé une parade pour remédier à la tristesse intrinsèque du 1er jour du reste de ta semaine, du lundiose : la sape. Je sape mon lundi. En portant une nouvelle pièce. Neuve, jamais portée. Et tout de suite, les effets sont immédiats :
1/ Allure impeccable (pas encore utilisée)
2/ Désir d’afficher ma nouvelle acquisition aux gens du métro et du bureau (pressée d’y être)
3/ La confiance (parce que mes derniers achats sont plus en accord avec mon moi en cours)
4/ Me sens en harmonie avec le cycle du temps (recouverte d’une couche de tissu toute « neuve » pour démarrer la semaine sous les meilleurs hospices.)
5/ Compliments de la part des collègues dès le lundi matin.
Et si j’ai vraiment un lundi de merde en prévision, je sors le grand jeu : la dernière robe achetée plutôt qu’un top, pantalon ou accessoire. En revanche, j’avoue que ce système dévoile mon côté panier percé. Mais des robes à des prix raisonnables, le site Bonprix, comme son nom l’indique si bien, en vend. La mienne, ma petite robe noire ici présente, m’a coûtée une bouchée de pain, je n’ose même pas balancer le prix. Et même si ma philosophie est de privilégier les matières noble et quali, de temps à autre, je craque sur une « petite » robe bien coupée. Ce nouveau mantra influe positivement sur mon mental maintenant que j’envisage le lundi comme la sortie officielle de mes nouvelles fringues .
Le jour où je serais à court de tissu, pas de souci. J’essaierai de placer un nouveau mot bien chelou lors d’une conservation comme « apopathodiaphulatophobie« pour ne pas le citer, suivre le dernier DIY de Make my lemonade, aborder une personne que je ne connais pas dans la rue, tester une nouvelle recette. (non je déconne là.. ouh ouhhhh ?! )
Bref, introduire de la nouveauté, c’est rompre avec la malédiction du lundiose sinistrose.
Parole de maître gloseuse…
* : exemptée les saintes Pâque et Pentecôte
Pochette imprimé pied de poule : Chloé
Robe noire sautoir inscrusté : une boutique rue Faubourg du temple
Bague : Atelier Onaya, 31 rue Beaurepaire 75010
Escarpins : Zara
Photo : (c) Mathieu Schlegel
4 commentaires
Super ! J’ai passé une très bonne journée et j’ai adoré cette glose qui respecte bien l’esprit de ce blog, du style, de l’humour, de la classe, de jolies photos et une très jolie mannequin 😉 Pas mal pour un Mardi 😉
Quand je dis que je suis un blog « décalé »… 4 ans pour répondre, lol !
Très sympa ! J’aime beaucoup ton collier 🙂
http://365tenues.blogspot.com
Il fait partie de la robe 😉