J’aime pas les carreaux…
Ah cette mode des carreaux…
Aux lignes et angles droits, je préfères les rondeurs et la légèreté flottante des petits pois, insufflant une touche rétro-chic bien plus séduisante que le grunge façon 90′. Légers, aériens, romantiques, naïfs, ils attirent la sympathie en renvoyant l’image d’un esprit optimiste, gai voire décalé; pas austère pour un pois, capable d’alléger toute tenue ou ornement. Imaginez une masse compacte qui se scinde en de multiples perles telle une armée se laissant chatouiller par des courants d’air, laissant des espaces harmonieux entre chaque volume. On respire… alors que les carreaux… on étouffe. Tous « collés serrés »…
Un alignement géométrique qui provoque le sourire à ne pas prendre au 1er degré. Un must have qui se recycle depuis des décennies, réalisant autant de Come Back sur la scène modesque que Britney Spears sur la sienne. Bref les carreaux c’est pas aussi funky en comparaison…
À croire que les bureaux de tendance sont de mèche avec la nation écossaise pour nous refourguer leur stock d’invendus afin de hisser cet imprimé comme tendance de l’automne hiver 2013-2014. Le tartan c’est tarte et pourtant on en soupe de partout. Alors que les petits pois sont bien plus exquis. Consommés comme légumes frais, ils sont une bonne source de vitamine C. Un emblème du succès vu que les pois ornent le maillot que portent les champions du Tour de France. Récompense d’une excellente forme physique, de courage, d’abnégation et d’exhibitionnisme (pauses-pipi). Que des valeurs qui me font préférer le marchand de cycles à la bûcheronnerie.
La coccinelle aussi.
La varicelle aussi.
Le papier-bulle aussi
Les Dragibus
Et les années 50’s, 60’s, 70’s, 80’s, 90’s…
Les fous aussi.
Enfin…
Une.
Griffe d’une artiste contemporaine qui a élu domicile dans un asile psychiatrique…
Yayoi Kusama a franchi un palier. Elle n’est pas obsédée mais possédée par les petits pois qui font l’objet de ses hallucinations depuis son enfance.
Moi, je suis saine de la tête, j’hallucine pois. Mais des armées de clones de petits pois se sont glissés, imprimés et immiscés un peu partout dans mon dressing et pièces de mon apart. Ils se sont incrusté comme ça, tous seuls. Je ne les ai pas invités. Papier cadeau, robes, chemises, accessoires, coussin, petits nœuds, sous-vêtements et même rideau de douche. Sont partout. Omniprésents. Les bougres.
Mon apart’ va finir en un jeu de balles « Ikea ». Vous savez la piscine à boules où on noie ses gosses…
Je flippe…
J’aimerais bien savoir si Yayoi aussi a un eu un rideau de douche à petits pois… (photo ci-dessus).
Là… comme ça, juste histoire de me situer…
Le polka dot trend chez moi…
5 commentaires
Dots addict aussi…
😀 😉
Rayures obsessed, mais je cède parfois aux pois !!!
C’est pas mal les rayures aussi… mais faut trouver le bon modèle…
On peut dire qu’une fois encore tu t’attaque à un problème de poids 😉 et comme d’habitude, avec légèreté et humour là où tu ne pouvais pas te permettre d’être lourde haha ha 😉