Le 15 mars 2012, le Bus Palladium fêtait ses 2 ans. Et qui dit « anniv », dit grande soirée, forcément spéciale…
Un nouveau départ…
Vous auriez pu me tacler par :
« – 2 ans le Bus Palladium ??? Tu t’es pas UN PEU plantée ?
– Non...
– Arrête !!! Le bus ça a 40 ans et des poussières…
– Oui… mais non.
– Mais qu’est-ce que tu racontes… »
Mais comme vous êtes polis, vous attendez la suite…
Depuis 2 ans, la nouvelle direction artistique du Bus Palladium a pris un nouveau virage. Paradoxalement, cette nouvelle orientation est un retour aux sources. Le Bus de la fin des années sixties était un lieu de fête mythique et démocratique dédié au rock. Grâce à Cyril Bodin, chanteur du groupe Amen Birdmen, il retrouve ses premières notes électriques qui ont marqué les aficionados d’une époque révolue…
Pour moi, la soirée débutait vestimentairement parlant… pas très bien. Un de mes bas avait décidé de se faire la malle…
Ma cuisse droite s’est anormalement amaigrie 20 minutes avant d’arriver aux portes du Bus… (Je vois pas d’autres explications…). Et donc, ça donne une nana, qui glisse subtilement sa main entre ses cuisses – que ce soit dans le métro ou dans la rue – pour remonter sauvagement un bas qui avait la sale manie de glisser. C’était soit ça, soit je lançais bien malgré moi une nouvelle mode de bas avachis sur les chevilles. Et comme je « n’y comprends rien à la mode », j’aurais été taxée de fille de bien mauvais goût. Autant passer pour une coquine, quoi… Bien sûr, j’aurais pu aller aux toilettes réajuster tout ça et on en parlait plus, mais avant de pouvoir le faire, je tombe sur mon grand ami François Capdeville, qui me présente à ses amis, et ainsi de suite et là… y a plus qu’à espérer que personne n’ait pas vu le va-et-vient de votre main. Bref, j’ai commencé la soirée l’air coincé, les jambes serrées, évitant de bouger… pas terrible lorsqu’on est invitée à la pré-soirée réservée aux amis, happy few et autre people, où vous croisez les Naive New Beaters, Louis Bertignac, Daphné Bürki, Amen Birdmen, Yann Destal (Ex Modjo), Les Airnadettes… Le moment était mal choisi pour se balader avec un bas résille sur les talons. Puis au moment où le showcase du groupe 3somesisters débutait, j’ai pu me faufiler dans les toilettes… et ensuite ENFIN me mouvoir et profiter du buffet, tout en me gorgeant de bulles de champagne dans une ambiance glam’ rock…
3somesisters
3somesisters ? Un trio déluré dont les reprises sont surprenantes, donnant une seconde vie aux tubes d’hier.
(Je mettrais peut-être ma mini-vidéo plus tard)
[youtube pxvIogSXVMU]
[youtube KAkRR-XXadc]
Sinon, je n’avais même pas reconnu Gunther Love quand je lui ai demandé de poser en photo avec son manager. De même, pas reconnu non plus Louis Bertignac, quand j’ai voulu prendre en photo son pote au look un peu punk. C’est juste que leur look rétro me plaisait. Les apparence me perdront… c’est sûr…
Philippe Risotto et Gunther Love
Marine, Jacques du Bonbon et moi… La Glose 😉
Puis, j’ai découvert le photomaton. En manque de copines, me suis incrustée dans un duo. Et bien sûr, je prends pas toute la place…
De l’ambiance intimiste et bon enfant du 2e étage, je suis allée m’aventurer au premier. Et en toute bonne looseuse qui se respecte, j’ai raté pas mal de choses. Le show de Bertignac, mais aussi l’arrivée du gâteau représentant le Bus.
En revanche, me suis retrouvée au bon endroit quand les Airnadette ont pour la première fois chanté (du moins c’est pas souvent…) « Happy birthday« .
Et la lumière fut…
Comment c’était ? Tout est dit dans les yeux de cette jeune fan :
Suite aux concerts, place aux musiques de nos jeunes années. Nirvana, Rage Againt the Machine, et tant d’autres.
Plongée dans un autre espace temps, défile ton adolescence. Et tu te laisses guider, télé-transportée par cette époque nappée d’insouciance. Un vrai plaisir qui vaut bien une séance de thérapie primale. A tel point, où effectivement, t’es 30 balais, tu les sens plus et… tu les fais plus. Et dans ce cas, tout peut arriver. Comme l’arrivée soudaine dans un nuage de fumée d’un jeune de 19 ans, s’immisçant dans votre mini espace de danse, et vous invite à guincher ensemble. Et là, vous vous retrouvez en plein remake de la « Boum. »Au bout d’une heure, voulant pas pousser mémé dans les orties, vous prétextez une sortie honorable vers les toilettes, pour ne pas franchir la limite de passer pour une cougar, jeune certes, mais cougar quand même…
Une fois, l’obstacle passé, vous sortez de votre planque. La seule incursion musicale 2011 mais taxée année 80′, c’est « Nigtcall« , extrait de la BO de Drive, où t’as furieusement envie de danser un slow en rêvant… Mais là, t’es juste toute seule.
Si le Bus a fêté ses deux ans, il m’a fait revivre mais 15…
Et ça, c’est inestimable.
© Photomontage (photos de scènes du Bus avec bulles) : Antoine Garnier
Autres photos :
Le Bus Palladium
6, rue Fontaine
75009 Paris
2 commentaires
Bel article… j’ai l’impression d’avoir passé la soirée avec toi…
Merci ! J’aime te donner cette authentique impression 😉