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« Cats » : j’ai vu la première de Chimène Badi à Mogador

par Glose
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Doit-on présenter « Cats » la cultissime comédie musicale créée à Londres en 1981 lancé par le tube planétaire « Memory », qui a à son actif plus de 70 millions de spectateurs au monde et qui a débarqué à Paris en version française au théâtre Mogador ?

J’ai bien peur que oui. Car si tout le monde en a entendu parler, qui connaît le pitch ? Hein qui ?
En toute honnêteté, pas moi.
Et après l’avoir vu, je n’ai pas saisi toutes les subtilités de l’histoire. J’ai donc copié-collé le synopsis du livret parce que – oui – j’ai pas tout compris :/

Les Jellicles une fois par an, se donnent tous rendez-vous au grand bal des chats. Tous les Jellicles attendent le chef de clan ; ce soir il procède au Jellicultime choix. Le vieux Deutéronome, juste avant le matin, va faire taire le silence et puis sans plus attendre choisira le chat qui va revivre enfin, car ce chat dès demain renaîtra de ses cendres là-haut dans les airs, sur la Jellicosphère, où les Jellicles rêvent de trouver l’absolu et tous se demandent quel félin est appelé. Qui est l’élu ?… Qui est l’élu ?.

Dès le début, une question me taraude « C’est quoi un Jellicle cat ? ». Interrogation reprise dans les paroles d’une chanson. Mais je n’ai pas entendu la réponse concentrée à me tortiller pour voir la scène : j’avais deux grands en face de moi, alors je gigotais une fois à gauche une fois à droite car manque de bol, entre les 2 hommes, à la rangée suivante, une nana avait eu l’idée magique de poser ses lunettes sur sa tête, du coup, ben je ne voyais pas grand chose. (il faudrait faire interdire les lunettes sur la tête merde…). Soit tu les cales sur tes mirettes soit tu les ranges.
Bref, les aléas du placement…
Le souci est que Cats est surtout une comédie musicale visuelle : les dialogues sont quasi inexistants, reste le numéro de prouesse des danseurs superbement maquillés et vêtus qui dansent et chantent en même temps.

L’acte 1 fut long : je ne comprenais ni ne voyais grand chose. Le spectacle est une succession de tableaux où les Jellicle cats, ces chats un peu fêlés, glam-rock, insolents et joyeux lurons sautent, gigotent, jouent, chantent, glissent, se frottent en interprétant chacun un numéro musical. Seul moment où j’ai eu envie de hurler « GRRRRRIAOUUUUUUUUUUUU !!!! » est lors du numéro du chatoyant félin Rum Rum Tiger, le Dom Jan de ces chattes… un sacré numéro 🙂
Et quand Grizabella /Chimène se pointe timidement, seule sur scène, on ne badine plus dès qu’elle entonne les premières notes de « Ma vie » (version française de Memory) d’une voix cristalline, puissante et toute en émotion.
Et là, chair de poule. Un court moment de grâce qui contraste avec le reste du spectacle.
Et là entracte. Une pause qui sonne comme un couperet tellement on était bien avec Chimène…

Le second acte est passé plus vite. J’ai changé de place et j’attendais avec impatience le retour de Grizabella qui chanta « Ma vie » en intégralité cette fois-ci hypnotisant toute la salle…
J’ai beaucoup aimé aussi l’entrée du flamboyant Macavity et les acrobaties de Mistoffelees.

Sinon, c’est quoi un Jellicle Cat ?
Je cherche encore…

♦ Alors ? ♦

En somme, la scénographie, costumes et déco de la décharge publique sont  une réussite, chouette idée de faire arriver les Jellicles cat en passant par le public, les danseurs-chanteurs se donnent à fond dans leur numéro de danse, acrobaties et claquettes. Dommage que ce soit si long (2h40), le spectacle gagnerait à être raccourci… surtout que je n’ai pas trop adhéré aux chansons :/
Chimène excelle (même si j’appréhendais la version française de Memory, elle s’en sort divinement bien), j’aurai aimé que son personnage chante plus souvent. C’est elle qui apporte la touche de dramaturgie et un semblant d’histoire. Car je n’ai pas tout pigé. Mais est-ce le but au final ? J’imagine que non.
Après tout, vous comprenez vous la psychologie de votre chat ?

 

 

 

♦ Informations ♦

« Cats » a été composé par Andrew Lloyd Webber (auteur des chansons à succès du Fantôme de l’Opéra, Sunset Boulevard, Jesus-Christ Superstar et Evita) à partir des recueils de poèmes de l’écrivain anglais Thomas Stearns Eliot.
Depuis le 28 avril jusqu’au 3 juin, Chimène Badi interprète le rôle de Grizabella pour trente-cinq représentations.

Théâtre Mogador
Adresse : 25 Rue de Mogador, 75009 Paris
Site web : Cats
Réservation : billeterie

 
Cats comedie musicale

La scène : la décharge publique reconstituée

cats comedie musicale

Final de Cats avec Chimène Badi

 

 

 

 

 

4 commentaires

La Parisienne du Nord 3 mai 2016 - 10 h 47 min

Si ça peut t’aider, je confirme : l’histoire n’est pas très claire. Si je n’avais pas lu le pitch avant le spectacle, je n’aurais rien compris. Ceci dit, je ne sais pas non plus ce qu’est un Jellicle Cat! 😉 Mais le spectacle est chouette et Chimène une chanteuse incroyable!

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Island Touch 4 mai 2016 - 17 h 23 min

Tu m’envoies rassurée ! (je ne suis pas si bête…)
Ouf, toi non plus !
Je ne sais pas si parce que j’étais pas super bien placée, mais je l’ai trouvé pas si chouette…
Mais Chimène, magique !

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tatiana karle 26 mai 2016 - 21 h 51 min

Je suis navrée, mais je ne connais pas non plus la définition du Jellicle Cat:/ J’ai entendu parler de cette comédie musicale. Appréciant d’habitude les prestations de Chimène Badi, je voulais y aller, mais la durée m’en a coupé l’envie ! 2 h 40, c’est vraiment trop long !

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glose 2 juin 2016 - 14 h 45 min

Je comprends pour les 2h40. M’en suis rendue compte 1 h avant 😛
Pour les fans de danse, ça passe tout seul !

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