c’est parfois défier une certaine logique…

Comme se retrouver au G20, au rayon dentifrice pour choisir une brosse à dents. Tu as beau chercher, il y en a pas. Les bras ballants, essayant de comprendre le pourquoi du comment, un employé du magasin surgit et te résout ton énigme. Rangées près des caisses en vitrine et fermée à clé,  elles trônent parmi les rasoirs et les bouteilles d’alcool…
Naïve, tu demandes :
– Mais pourquoi enfermer à clé les brosses à dents ?
– Parce qu’il y a beaucoup de voleurs de brosses à dents…
– Ah… elle est victime d’un trafic de poils blanc synthétiques dans la capitale ?
– (…)

Le plan de Paris réserve aussi des surprises. C’est devenir maboule que de chercher le numéro d’une rue qui n’est pas dans le prolongement de la voie : comme la rue Jean-Jacques Rousseau (1er) qui coupée en 2, reprend 3 rues plus loin. Se donner rendez-vous au Café de l’Industrie (11e) – trois adresses différentes dans le même secteur – te permet de ne jamais savoir dans lequel tu as rencard…

C’est banaliser des conduites improbables

Les poubelles récoltent aussi bien les ordures que du crachat et de l’urine.  Toujours étrange de voir des parents soulever leurs enfants au-dessus d’une poubelle pour faire pipi. C’est un coup à arroser les passants…
Les longues files dans les lieux publics font partie du rituel parisien : elles mesurent bien 100 mètres devant le ciné à l’heure de pointe. Au Monop’ la queue débute au fin fond du magasin et concernant les escalators, les parisiens toujours pressés courent sur les tapis roulants au lieu d’attendre sagement.
Se faire livrer ses courses, régler une conso dans un bar à un prix différent l’heure, louer un studio de 20 m² à 800 euros, acheter une chambre de 5 m² à 50 000 euros… tout ceci est somme toute  très banal à Paris.

Et puis il y a des petites choses qui vous donnent le smile

Comme des chats posant pépères dans les vitrines de boutique (paris 11e). « Social média » oblige, on ressent le besoin de faire partager à tous publiquement notre bonheur : ça va du « Joyeux anniversaire » affichés sur les murs à l’image d’un jeu de piste dans le métro, à l’annonce de paternité dans les bars et à une certaine poésie sous forme de tag «Regarde le ciel». Les statuts fleurissent en grandeur nature dans les lieux parisiens.
Si les « super mecs » existent à Paris c’est en soirée et affublés de collants de super héros…
Marilyn, Elle, ressuscite grâce aux soirées délirantes des Exotic Monroe.
Mais la particularité de Paris est que tu n’es jamais à l’abri de rencontrer une personnalité connue. Tu peux te retrouver à papoter avec Louise Bourgoin dans les toilettes du Pompon (10e), croiser Jane Birkin qui accepte de poser pour une photo avec son sac rempli de poireaux dans les rues de Saint-Germain-des-Près (6e), et accepter un café de  la part de Cyril Lignac qui te l’amène en personne pour patienter parce que t’es bloqué devant son resto du 15e dans ta bagnole, dans l’impossibilité de faire le moindre mouvement, coincée entre une ambulance devant et le samu derrière à l’arrêt …

C’est ça aussi Paris…

 

Toilettes du bar-resto « Le cinquante », Paris 10e

Soirée Exotic Monroe, Paris 8e

Soirée Chayan au Matignon, Paris 8e

Boutiques dans Paris, 11e

Tag sur un mur « Regarde le ciel », rue Feydeau, Paris, 2e

Station « Arts et métiers » Paris, 3e

Annonce immobilière (11e) : notez le + :  y a zéro travaux à faire…

Si vous aussi avez des anecdotes sur Paris, envoyez-les pour un « Vivre à paris n°2 » à gloseblog[arobase]gmail[point]com !

 

 

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3 commentaires

Trois fois rien 15 juin 2012 - 11 h 53 min

Merci pour ce joli post !

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Glose 16 juin 2012 - 17 h 11 min

Merci…  C’est 3 fois rien 😉

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Priceless paris : qu'est-ce qu'un moment d'exception à Paris ? - Glose 18 octobre 2012 - 9 h 12 min

[…] avoir déjà écrit quelques anecdotes sur la vie à Paris, suite à cette étude, je me suis moi-même posée la question ”Qu’est-ce qui fait […]

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